C’est l’une des résolutions Mrc, de la 2ème convention nationale du Mrc, qui s’est tenue du 13 au 16 avril 2018 au palais des congrès de Yaoundé. L’homme politique est, dans la même veine, le candidat déclaré de cette entité à la présidentielle de cette année.

Le Président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) se veut candidat du «rassemblement, de l’espoir et des forces politiques alternatives». C’est une nouvelle candidature après celles de Josua Osih, candidat déclaré à la présidentielle du Social democratic front (Sdf), de Cabral Libii Li Ngué du Mouvement 11 millions de citoyens, de Me Akere Muna du Mouvement Now et de celle de Serge Espoir Matomba, premier secrétaire permanent du peuple uni pour la rénovation sociale (Purs).
Dans la perspective de cette compétition électorale, Maurice Kamto a entamé, depuis le début de cette année, des concertations avec certains acteurs politiques et de la société civile. Histoire de nouer une coalition efficace et efficiente dans le dessein de vaincre le candidat du parti au pouvoir. Le Président national du Mrc dit d’ailleurs tendre, la main à tous les leaders politiques de l’opposition camerounaise, à l’instar de Josua Osih, de Bello Bouba Maigari de l’Undp et d’Adamou Ndam Njoya de l’Udc. Si l’homme politique réussit à vaincre le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et à devenir, ipso facto, président de la République, il entrevoit d’organiser le rapatriement des restes de la dépouille de l’ancien chef de l’État du Cameroun, Amadou Ahidjo. Le retour des restes mortuaires des leaders nationalistes est, dans la même veine, envisageable. A ce sujet, Kamto s’engage à discuter avec Mme Germaine Ahidjo, la veuve de l’ancien premier président de la République. Question, explique-t-il, d’organiser le forum du dialogue et de la réconciliation nationale au Cameroun.
Amendements des statuts du parti
Durant les 3 jours qu’a duré cette 2ème convention nationale du Mrc à laquelle ont participé près de 3000 militants, des statuts ont été amendés. De prime abord, dans l’ossature structurelle et fonctionnelle de cette formation politique, les dénominations de postes de secrétaire général et de secrétaire national adjoint aux affaires financières ont été supprimées au profit de postes de secrétaire national et de Trésorier. Ces deux postes sont respectivement occupés par Me Christopher Ndong Mveh et Alain Fogué Tedom. Le secrétaire national est donc chargé de l’inspection, de l’audit du parti, du commissariat aux comptes et de la comptabilité matières. Autre mutation non des moindres dans la modification des statuts, c’est celle de la suppression d’un organe de base appelé groupement. Toute chose qui alourdissait anormalement la technostructure du parti.
Le bureau national du Mrc a été renouvelé à 40%. Des figures juvénile et féminine y ont, d’ailleurs, fait leur entrée. En l’occurrence Mamadou Mota, jeune cadre du Mrc de l’Extrême- Nord, qui est désormais 1er vice-président national de ce bureau. Biliane Nadege Noah, ressortissante de la région du Centre, occupe le poste de 2ème vice-président alors que Aissatou Sadou, originaire du Nord, est celle à qui est conférée, après élection, la posture de 5ème vice-présidente. Me Emmanuel Simh, l’un des membres fondateurs de ce parti, reste maintenu au poste de 3ème vice-président national du Mrc.
Serge Aimé BIKOI