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Spectacle : Alain Oyono et Hervé Nguebo en symbiose

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Ils ont offert un show au public de Douala, le vendredi 13 juillet 2018.

C’était le concert d’Hervé Nguebo. Il était annoncé depuis des mois par Universal Prod, organisateur. Alain Oyono était la grande surprise. Et pour une surprise, ça a plus qu’assuré. La soirée du 13 juillet 2018 à Douala- déroule d’abord son tapis à une jeune artiste. Share’On est un large tissu vocal, plus porté dans les aigus. Le public a beau ne pas connaître ses chansons, mais la fille de Ndonga-Mantum -dans le Nord-ouest- a des rythmes enlevés qui arrachent les ovations. C’est clair que ce petit bout de femme, chez qui ont décèle un brin de Charlotte Dipanda, est une valeur prometteuse.

Ah ! Ce Alain Oyono ! Comment parler de ce concert, sans émotion, avec un Alain Oyono au Saxophone alto? C’est d’ailleurs lui qui ouvre le bal. Pour donner le la, il revisite des titres comme «Just the two of us» du saxophoniste Bill Withers, «Isn’t she lovely» de Stevie Wonder … C’est des notes de jazz, de soul music, de Blues qui voltigent dans la salle de la Falaise Diamond. Comme elle est belle la musique ! Si le public a un peu de mal à s’identifier, l’entrain arrive sur «Douala Sérénade» de Manu Dibango. Ça commence à chanter. Dommage qu’avec autant de talent et de générosité, le saxophoniste de Youssou N’Dour n’est pas encore d’album sur le marché. C’est cette générosité qui l’a d’ailleurs motivé à quitter sa résidence de Dakar pour venir soutenir Hervé Nguebo.

Pour sa montée sur scène, Hervé Nguebo est obligé de casser un tantinet le rythme. Comme pour demander  la bénédiction des ancêtres, l’artiste entame avec de l’Esséwè, un air typique du peuple Sawa. Guitare en main, il passe ensuite en revue quelques titres de son premier album «Another part of me». Des chansons retouchées par les notes savamment dosées d’Alain Oyono. Chef d’orchestre, l’immense Arthur Manga ne quitte pas sa guitare basse. A la guitare électronique, Simplice Kengne a du mal à se cacher des projecteurs qui le fusillent. La batterie de Castro Epanya apporte du punch au piano de Victoire. Aux percussions, Bob fait sa star derrière ses lunettes de soleil. De «Was’a londo» à «Na wodi wa», en passant par «Amigo, Muna Muto, Mbo’o», on s’amuse bien. On danse aussi. Makossa, Jazz, Salsa. Sur «Essoka», Hervé Emmanuel Nkom n’a pas hésiter à prendre la main de sa sœur Alice Nkom pour une danse.  On verra aussi Anicet Ekane se déhancher sur le podium, au pas de «Ton pied mon pied».

Le tandem Alain et Hervé est beau. Déjà que côté tenue, ils ont misé pour la mode afritude. Si Hervé Nguebo échange avec le public, Alain Oyono communique avec son sourire, les va-et-vient sur la scène. Il se lâche à fond. Il est quelque peu embêté par les problèmes de retour de sons au niveau de quelques instruments. Les chœurs menés par Moka et Babette Edimo ne sont pas audibles par endroit. Mais en professionnel, Alain Oyono fait quelques observations, puis reprend son saxo. Le public a savouré quelques pépites de «Multicolores», le deuxième album d’Hervé Nguebo qui sort le 29 septembre prochain.

Le concert était organisé dans le cadre des 46 ans du groupe La Falaise. C’est également une autre ponctuation du concept «Les Virtuoses». Universal Prod annonce pour la suite Kool Bass, Emmanuel Pi Djob en novembre.

Valgadine TONGA

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