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Mondialisation des échanges et globalisation des problématiques sociétales : simples impertinences hubristiques de la pensée dominante

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Après les multiples soubresauts d’une interminable guerre dite froide, mais non moins létale, l’on s’est abondamment réjouis de voir enfin venue, une ère beaucoup plus paisible, à défaut d’être la paix. La fin des rivalités entre grandes puissances laissait en effet entrevoir un monde dans lequel la prospérité et la sécurité seraient les biens les mieux partagés. Et pour faire bonne mesure, les expressions telles la mondialisation des termes de l’échange, la globalisation des problématiques sociétales, venaient étayer ces prédictions qui à l’usage, s’avèreront n’être qu’une diversion stratégique, une fausse piste.

Puisqu’à mesure que l’on entretenait l’illusion d’un éloignement du spectre d’une conflagration planétaire, et alors qu’on pensait qu’il serait désormais permis d’orienter une bonne partie des dépenses militaires vers le bien-être social, les confrontations d’essence hégémonique redoublaient d’intensité. La course aux armements s’en trouvera relancée. Jadis sanctuarisé, l’espace est en passe de devenir le champ de bataille du futur. Peut-être pour éviter à la terre d’être détruite ?

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Les prises de positions dans les instances internationales, les incessants mouvements de troupes qui en découlent, les transfèrements de mercenaires de part et d’autre du globe terrestre, tout ce vacarme n’augure rien de bon à brève ou moyenne échéance. Au contraire !!! Tout porte à croire que l’on est durablement installé dans une période de fortes turbulences.

Car, le monde actuel n’est ni plus égalitaire, ni plus solidaire. L’activité diplomatique, les échanges commerciaux continuent de subir la prédominance des États les plus nantis. Il n’est pas jusqu’aux codes universels de la morale humaine qui ne se trouvent pollués par les impertinences hubristiques de la pensée dominante. Une véritable mondialisation du syndrome de l’hubris.

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Mais, en attendant l’avènement de cette multipolarité tant fantasmée quoique considérablement hypothéquée de manière préventive, un autre phénomène connexe aux actuelles turbulences menace sérieusement la sécurité sur notre planète. Il s’agit du terrorisme. Et il n’est plus seulement l’œuvre de quelques poignées d’illuminés aux penchants suicidaires.

Porté par des discours ségrégatifs, alimenté par des cercles prédateurs aux desseins explicites, le fléau protéiforme se répand telle une trainée de poudre, transgressant les souverainetés, fragilisant les institutions, détruisant les économies, gangrenant les cohésions sociales, réduisant les libertés humaines. Et par-delà les déclarations contraires de certains protagonistes prédominants de la scène internationale, la déferlante mortifère ne saurait perdurer, encore moins prospérer, sans quelques sournoises approbations.

Pris à leur corps défendant dans ce contexte d’exacerbation des ambitions hégémoniques de ceux qui fondent leur enrichissement sur l’appauvrissement des autres, nos Etats doivent, pour nôtre survie même, se battre avec opiniâtreté contre des visées de déstabilisation et de déstructuration ouvertement avouées, activement menées sur tous les terrains. Ces dernières vont de l’injonction à la diffamation, de l’invective au torpillage, de l’incapacitation à l’ostracisme. Il s’agit de nous soumettre moralement et intellectuellement par la peur.

Or, nous ne sommes ni moins intelligents, ni plus pauvres, ni moins libres, ni aussi vulnérables tel que proclamé. Continuons seulement d’accroître nos propres forces pour nous développer et nous défendre. Et par-dessus tout, n’oublions pas qu’on ne jette la pierre qu’à l’arbre qui porte du bon fruit.

   Capitaine de Vaisseau

   ATONFACK GUEMO

   Chef de Division Communication – MINDEF

 

 

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