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Jesse Happy Ndongo : «On se donne à 237% pour que la Can ne reste pas dans les stades»

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Les Camerounais ont encore en mémoire la fabuleuse cérémonie de tirage au sort de la Can Energies Total Cameroun 2021, le 17 août 2021 à Yaoundé.  Principal prestataire sur le plan local, Jesse Happy Ndongo, directeur général de l’agence de marketing et événementiel, Easy Group Experience, dévoile les secrets de cette réussite.

Vous faites partie  des acteurs de l’organisation de la dernière cérémonie de tirage au sort de la Can Total Energies Cameroun 2021 qui a ébloui tout le monde le 17 août 2021, quels sont vos sentiments après cette cérémonie ?

C’est un sentiment de fierté. Je dis à tous mes proches que, ce que nous avons vu là, c’est le véritable visage du Cameroun. Ce n’est pas l’exception, c’est ce qui est la règle. C’est juste que nous vivons dans un environnement qui a beaucoup de difficultés. Vous savez que le Cameroun traverse plusieurs crises, par conséquent ce n’est pas évident. C’est un peu comme une femme qui doit être tous les jours belle, mais quand on  a beaucoup de difficultés, ce n’est plus évident. Mais, ce que nous avons vu le 17 août dernier, c’est le Cameroun dans toute sa  splendeur. Et nous continuons à travailler pour faire en sorte que ce beau visage soit toujours visible.

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Vous vous attendiez à une telle réussite ?

Oui ! Parce que cela fait plus de quatre ans que nous nous préparons. On ne met pas autant d’énergie, en termes d’investissements financiers, humains, de préparation pour s’attendre un résultat moins. Donc, oui ! On s’attendait à cela. Tout est dans la préparation. Et c’est ce modèle de travail qu’on veut institutionnaliser dans notre quotidien.

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Quelle a été votre tâche dans cette production ?

Il y avait trois gros acteurs dans cette production. Il y avait PRG que nous  représentons en Afrique centrale. PRG, c’est le leader mondial en matière de technologie événementielle. Lorsqu’ils font une prestation en Afrique centrale, ils ont des représentants ; et nous sommes leur représentant. PRG nous a sollicités pour du matériel et ils sont venus avec du matériel complémentaire. Nous étions le principal prestataire sur le plan local. Ils avaient besoin de menuisiers, de soudeurs, des éléments de décoration, sonorisation, lumière. A 80% tout a été fait sur place.

Comment s’est déroulée la collaboration avec ces différents acteurs?

Elle se déroule très bien. Nous ne sommes pas un sous-traitant qu’ils sont venus chercher. On est un partenaire avec qui ils se préparent depuis 2018. PRG et nous, c’est plusieurs rencontres en Italie, Francfort, Amsterdam etc. Les patrons de PRG sont déjà venus au Cameroun. Ils  ont vu nos matériels. On a déjà eu à faire plusieurs prestations par le passé pour Guinness Cameroon, Tratacfric, les Canal d’or. Donc, c’est une relation de longue date.  L’objectif pour nous, c’est que le Cameroun soit à la hauteur d’un événement comme  la Can. Non, nous ne nous faisons pas petits. Tout au contraire, ils nous permettent de grandir.

Avant cette cérémonie de tirage au sort, il y a eu la cérémonie d’ouverture du Chan et dans les prochains mois, il y aura les cérémonies d’ouverture et clôture de la Can. Comment vous préparez-vous ?

On se donne à 237% pour que la Can ne reste pas dans les stades. Il faut que  la Can puisse arriver dans les moindres recoins du Cameroun. Il faudrait que la maman qui vend des prunes à Kekem au bord de la route, puisse sentir que le Cameroun accueille un grand événement. Et qu’il ait des retombées économiques. On se prépare vraiment pour que cette Can aille au-delà des stades.

Easy Group se positionne aujourd’hui comme le leader de l’événementiel au Cameroun. Qu’est-ce qui fait sa force ?

Ce qui fait notre force aujourd’hui, c’est la vision de notre Pdg qui est, non pas d’être le leader, mais de construire une industrie. C’est-à-dire que, nous voulons construire un véritable écosystème. Vous savez le métier de l’événementiel, ce sont les ingénieurs en son, des Dj, l’ingénieur lumière. Généralement, ce ne sont pas des métiers qu’on dit aux parents vouloir faire dans la vie. On veut changer cette donne. On veut professionnaliser le secteur, on veut construire une véritable industrie. Aujourd’hui, on embauche plus de mille personnes l’année. C’est une industrie importante quand vous comptez le nombre de snacks qu’il y a dans nos villes, le nombre d’événements qu’il y a tous les jours. Personne ne veut que son enfant soit Dj, mais tout le monde veut un bon Dj. Le nombre d’événement qu’il y a autour de nous fait que, c’est une industrie où la demande est énorme. Et donc notre ambition aujourd’hui, en allant vers nos dix ans l’année prochaine, c’est  de fixer les bases d’une industrie afin que dans dix, vingt ans, l’Afrique centrale ait la meilleure ressource événementielle, la plus compétitive sur le plan mondial.

Entretien avec Blanchard BIHEL                  

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