- Advertisement -spot_img
AccueilA La UneVictime d’agression par la France : le Mali appelle à une réunion d’urgence...

Victime d’agression par la France : le Mali appelle à une réunion d’urgence de l’Onu

- Advertisement -spot_img

Le gouvernement malien menace de faire usage de la légitime défense, si la France continue à nuire à la stabilité du Mali.

Après le départ de tous les soldats de l’opération Barkhane du territoire malien, le pays du Colonel Assimi Goïta règle ses comptes. Le Mali a saisi le Conseil de sécurité de l’Onu. Dans la correspondance du 15 août 2022, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, livre quelques éléments de preuve au Président du Conseil de sécurité de l’Onu, Son Excellence Zhang Jun.

Le Mali accuse la France d’acte d’agression. Agression qui, selon la résolution 3314 de l’Assemblée générale des nations Unies du 14 décembre 1974 est définie comme  «l’emploi de la force armée par un Etat contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance, en respectant les dispositions d’un autre Etat ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des Nations Unies…».  Le pays dénonce plus de 50 cas de violation délibérée de son espace aérien par des forces françaises, depuis le début de l’année 2022.

Lire aussi :Coopération : Le Mali met le porte-parole de la Minusma à la porte 

A cela s’ajoute «des cas de falsifications des documents de vol ainsi que des cas d’atterrissage d’hélicoptères dans les localités hors aérodromes, sans autorisation préalable ; de nombreux vols d’avions de renseignement et de drones évoluant à haute altitude qui se livraient à des activités considérées comme de l’espionnage… Aussi il convient de rappeler que c’est en raison de suspicions de manœuvres de déstabilisation de la France que le Gouvernement du mali s’est fermement opposé à la demande de soutien aérien de la France au profit de la Minusma, afin que la France ne se serve pas de la mission onusienne comme prétexte pour mener des opérations subversives visant à fragiliser d’avantage le Mali et la région du Sahel

Lire aussi :Mali/Sidi Mouctar Dembele : Appelez-moi le King du développement !

Au-delà de l’espionnage, les forces françaises sont accusées de subversion, «en publiant des images collectées par leur drone montrant des civils tués –à Gossi en avril 2022-.» Pourtant après enquêtes, «il a été établi que les corps y avaient été disposés bien avant l’arrivée des forces maliennes à Gossi. Cette communication malheureuse avait pour objectif de ternir l’image et d’accuser les forces maliennes engagées dans la libération de leur territoire

Lire aussi :Mali/Seydou Mamadou Coulibaly : le magnat des affaires en Afrique

Le Gouvernement d’Assimi Goita appelle la France, par ailleurs membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu, à se plier aux dispositions de l’organisation, relatives notamment à la préservation de la paix et de la sécurité internationale. «En cas de persistance dans cette posture qui porte atteinte  à la stabilité et à la sécurité de notre pays, le Gouvernement du Mali se réserve le droit de faire usage de la légitime défense, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations UniesJe vous prie de porter la teneur de la présence à l’attention des membres du Conseil de sécurité, en vue d’une réunion d’urgence

Herman NOE

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img