Adama est le titre de son single sorti l’année dernière. Issu du quatrième album de Dora Decca, il a été présenté mercredi 9 février 2022 à Douala.
Elle a certainement manqué à ses fans. Depuis son dernier album, «Belalo» sorti en 2012, Dora Decca avait disparu de la scène musicale camerounaise. Au cours de cette décennie d’absence, l’auteure du tube à succès, « Bayam sellam» s’est occupé de sa famille mais a aussi a mûri son quatrième album. a-t-elle confié à la presse le mercredi 9 février 2022 à Douala.
Lire aussi :Ben Decca : «Il y a de l’adversité gratuite en face de moi»
Contrairement aux trois précédents albums, le public découvrira celui-ci au compte-goutte. La sœur des Decca a décidé de sortir les singles les uns après les autres. Le premier single de cette série est «Adama». C’est lui qui a été présenté mercredi, à la presse mais surtout au Dj de la capitale économique.
Lire aussi :Alain Oyono : «Je rêve de jouer dans mon pays, je n’attends que l’invitation»
Produit en Côte d’Ivoire, « Adama» est un makossa enlevé et enrichi d’autres sonorités. Dans Adama, Dora Decca évoque ces forces extérieures qui interfèrent dans les couples des personnes qui lui sont proches. À travers des médisances, des commérages, des calomnies…, des gens détruisent des liens, des amours, des familles en semant la zizanie. Adama est une interpellation à chacun, de consolider son amour en «bouchant les oreilles à toutes ces médisances».
Lire aussi :Blick Bassy : la voix des esprits!
Après Adama, d’autres singles de cet album qui sont déjà prêts sortiront au fur et à mesure afin de permettre aux mélomanes de bien faire connaissance de l’album. À côté du thème de l’amour qui occupe une place de choix dans cet album, l’artiste aborde également la question de l’unité africaine. « Il faut qu’on soit conscient du fait que l’Afrique pleure. Qu’on a des valeurs ; Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous avons sur place. Il faut que nos enfants cessent de mourir dans le désert en allant chercher le bonheur en occident. Et pour cela, il faut qu’on soit uni», exhorte-elle.
Blanchard BIHEL
