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Secteur forestier au Cameroun : le Centre de promotion du bois en pleine restructuration

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Le dialogue de l’Initiative Bois durable pour un monde durable, se tient du 1er au 2 décembre 2022 à Douala. L’objectif est de développer les chaînes des valeurs de la transformation du bois durable.

Le secteur forêt-bois devrait connaître une croissance moyenne de 4,5% par an entre 2021 et 2030, comme l’indique le gouvernement camerounais. Ce niveau de croissance ne peut être atteint qu’avec la transformation plus poussée du bois, l’utilisation du bois d’origine légale dans la commande publique, la production de biomasse énergie. Cette feuille de route est du ressort du Centre de Promotion du Bois (Cpb), qui doit être suffisamment armé. D’où la tenue du dialogue de l’Initiative «Sustainable Wood for sustainable world» (Bois durable pour un monde durable), les 1er et 2 décembre 2022 à Douala. Les ateliers de cette rencontre, deuxième du genre au Cameroun après celle de 2019,  gravitent autour du thème «Renforcement de la chaîne de valeur du bois domestique par l’amélioration de la valeur ajoutée, l’efficacité, l’inclusion et la compétitivité : le rôle du Centre de promotion du bois (Cpb)».

Objectifs à l’issue des travaux : les participants au dialogue doivent avoir une meilleure connaissance et compréhension du Cpb et son rôle pour aboutir aux chaînes de valeur plus efficaces, inclusives et qui présente une augmentation de la valeur ajoutée ; une feuille de route et plan d’action pour la restructuration du Cpb ; la mobilisation des parties prenantes pour soutenir le renforcement des chaînes de valeur du bois au Cameroun et atteindre une économie nationale plus résiliente et carbone-neutre.

Lire aussi :Gestion forestière : L’accès au bois légal fait problème 

«Ce séminaire vise à développer les chaines de valeur du bois durable. Et il ne peut pas avoir de chaines de valeurs si les acteurs ne se connaissent pas. Et le Cpb est l’établissement qui va animer la chaine de valeurs du bois durable au Cameroun. Le WWF est un partenaire d’appui technique et stratégique du Cpb. Nous pouvons l’aider à faire aussi de l’innovation technologique, et surtout de process de production, vu que grâce à notre réseau mondial, nous sommes au fait des évolutions technologiques», dixit le Dr. Jean Bakouma, Directeur de la Conservation WWF Bassin du Congo.

Lire aussi :Changements climatiques : vers l’extinction des espèces dans le Bassin du Congo 

L’Etat camerounais veut résolument faire de la filière forêt-bois un important levier du développement industriel. D’où «le renforcement de l’industrie de transformation du bois jusqu’à la troisième transformation, en vue de la fabrication des meubles, de la construction des logements, ainsi que des usages industriels», a soulevé le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, par ailleurs président en exercice de la Comifac. L’idée pour le Cameroun est de réduire l’importation des ressources qui sont disponibles localement. C’est d’ailleurs pour renforcer l’industrie locale que le bassin du Congo envisage d’ailleurs d’arrêter l’exportation des bois sous forme de grumes.

Lire aussi :Exploitation forestière : peur sur la gestion des bois bruts au Cameroun 

Officielle supérieure des Forêts Chef d’équipe foresterie durable, chaines de valeur, innovation et investissement à la Fao, Thais Linhares Juvenal explique : «Les pays du Bassin du Congo ne parlent pas d’arrêter l’exportation du bois vers l’étranger. Il y a plutôt une interdiction d’exportation de la grume, parce que c’est du bois qui n’est pas transformé. Par conséquent, son exportation ne bénéficie pas au pays de provenance, il n’a pas de valeur ajoutée. C’est le pays étranger qui transforme cette grume, qui jouit de toutes les valeurs ajoutées. Ce qui ne favorise pas le développement du pays. Le Cameroun a une industrie de bois déjà structurée, avec des entreprises, des menuisiers. Il fournit du bois pour le marché intérieur et africain, mais on ne se rend pas compte qu’il y a toute une économie forestière à développer. La filière est encore informelle, du coup, on perd beaucoup de ressources

Les travaux qui prennent fin ce 2 décembre ont réuni une cinquantaine de participants représentants les experts du gouvernement, des organisations internationales, régionales et sous régionales, de la société civile et du secteur privé impliqués dans le développement du secteur forestier camerounais

Valgadine TONGA                                                                    

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