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Changements climatiques : vers l’extinction des espèces dans le Bassin du Congo

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Le rapport « Planète vivante 2022 », pour le bassin du Congo présenté par le World Wide Fund for Nature a été rendu public le 03 novembre 2022. 

S.O.S planète en danger ! Les changements climatiques affectent désormais chaque pays et chaque continent. Ils perturbent les économies nationales et impactent des vies. Les répercussions sont grandes pour de nombreuses personnes, communautés et pays et le seront encore plus demain. Des populations entières subissent déjà les impacts importants du changement climatique, notamment des variations météorologiques imprévisibles, la montée du niveau de la mer et de plus en plus de phénomènes climatiques extrêmes.

Lire aussi :Afrique Centrale : l’apport du capital naturel pour la reconstruction post covid 

Les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines, en sont quelques clichés. A cause de l’homme, la planète est exposée à de nombreuses urgences et le bassin du Congo reste actuellement le « poumon vert de l’Afrique » avec un énorme potentiel. Il est par ailleurs le deuxième plus grand écosystème forestier tropical dans le monde après l’Amazonie.

Trajectoires de développement 

Mieux, il joue un rôle clé dans le dispositif du système climatique de l’Afrique. D’où l’urgence de trouver des voies et moyens pour sauver cette mosaïque de forêts, de savanes, de marécages, de rivières et de forêts inondées où on trouve environ 10 000 espèces de plantes tropicales, dont 30 % sont uniques à la région. C’est là tout le sens à donner à la présentation du rapport « Planète vivante 2022 » présenté par le Wwf le 3 novembre 2022 à Yaoundé. « On dénombre, à ce jour quasiment une perte qui avoisine 69% des espèces au niveau du bassin du Congo. Cela représente plus de 30% de la moitié des espèces qui ont disparu. Ça, c’est une chose qui nous préoccupe tous au premier degré. Aujourd’hui, ce que l’on peut faire dans le bassin du Congo sur le plan politique d’abord, c’est d’identifier des trajectoires de développement qui tiennent de la diversité. Il faut avoir des modèles de consommations alimentaires », a expliqué Jean Bakouma de la conservation du bassin du Congo.

Premières extinctions d’espèces

Aujourd’hui, le changement d’utilisation des terres demeure la plus grande menace pour la nature, détruisant ou fragmentant les habitats naturels de nombreuses espèces animales, végétales sur terre en eau douce et en mer. « On estime à ce jour selon le rapport que nous venons de lancer, que les pertes de couvert forestier sur le plan global, se chiffrent à environ 10 millions d’hectares par an ; ce qui est énorme. Si on le ramène au niveau du bassin du Congo en Afrique Centrale, c’est pratiquement 1 million d’hectares l’année », déplore Belmond Tchoumba, Coordonnateur du programme foret Wwf Afrique centrale, Cameroun.

Lire aussi :Biodiversité : le Cameroun occupe la 4ème place africaine 

Toutefois, précise-t-il, si tous ces efforts ne parviennent pas à limiter le réchauffement à 1,5 C, « le changement climatique deviendra surement la principale cause de perte de la biodiversité au cours des prochaines décennies ». Surtout que la hausse des températures entraine déjà des mortalités massives, ainsi que les premières extinctions d’espèces. Ce dernier rapport, de « Planète vivante » décrit l’ampleur des crises que nous traversons, mais elle nous conforte dans l’idée d’agir car il est encore temps. A en croire les experts, seules les évolutions profondes seront essentielles pour changer la donne.

Mohammed MOLUH

 

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