Très populaire dans les régions anglophones, cet artiste au talent avéré, est en voie de faire ses marques dans l’univers musical. Mola Mongombe a présenté son deuxième album mardi 21 juin 2022 à Douala.
Dans les régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, où il est adulé. Mola Mongombe est une véritable rock star. En revanche, il est peu connu dans le reste du pays, notamment dans les régions d’expression française. Pourtant, le natif du Sud-ouest a un talent avéré comme on en rencontre de moins en moins au Cameroun. L’artiste qui veut suivre les pas de ses idoles -Richard Bona, Manu Dibango, de regretté mémoire, Etienne Mbappè-, a de quoi conquérir l’Afrique et même le monde.
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«Etienne est comme mon professeur. J’ai partagé plus de cinq scènes avec lui. En ce moment, nous sommes en train de composer un titre ensemble », se réjouit-il. L’objectif de cet artiste multi-instrumentiste c’est de ne pas se «limiter dans les discothèques et les snack-bars. Je veux faire des grands festivals à travers le monde. Je souhaite conquérir le monde. Je voudrais être le digne représentant de la musique de ma région et de l’Afrique dans le monde», ambitionne Mola Mongombe. Pour y parvenir, l’artiste ne lésine pas sur les moyens, notamment le travail. «Comme les artistes venant de cette partie du pays, Mola est un travailleur acharné. Toutes les fois que j’ai essayé de la joindre, ils me disaient toujours qu’ils sont en studio, même à 23 heures. C’est dire qu’ils sont permanemment au travail», témoigne Philippe Essack, son manager.
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Pour l’artiste, cette conquête du pays et du monde commence maintenant avec ce deuxième album intitulé « E. Mbowa», (notre pays en langue Bakwéri, dans le département du Fako). C’est un opus de quatorze titres, fruit de trois années de travail. Il a été présenté aux et femmes de média de Douala, mardi 21 juin 2022 et au public plus tard dans la soirée à l’occasion des festivités marquant la journée internationale de la fête de la musique. Un véritable bouillon musical qui balade le public à travers une variété de rythmes et de sonorités. On y trouve l’afro-pop, la rumba. A la première écoute de cet album, on entend du Richard Bona, du Etienne Mbappè ou du Fally Epoupa. «Il y a beaucoup d’influences de ces artistes. Ce sont mes idoles, je les écoute beaucoup», confie le fondateur du groupe Njoku Jazz. Les rythmes patrimoniaux du Sud-ouest ravivent la coloration de l’album.
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La paix, l’union entre les peuples, la stigmatisation des albinos, dont lui-même a été victime, la préservation de ses racines culturelles, la méchanceté de l’homme, sont entre autres thèmes abordés dans ce deuxième album. Aussi raconte-t-il son enfance, rend hommage à ses grands-parents, promeut son village. Pour Mola Mongombe, sa musique doit être pérenne. «Elle doit toucher les cœurs, elle doit parler aux gens». Les amateurs de chansons douces, mélodieuses, harmonieuses ne seront pas déçus. Seulement, au moment où les uns et les autres ont opté pour les singles, le public aura-t-il le temps de consommer ces quatorze titres qui se valent les uns, les autres ?
Blanchard BIHEL
Bonjour,
Je tenais simplement à exprimer ma profonde admiration pour l’article sur Mola Mongombe et sa musique. C’est un artiste exceptionnel dont les chansons captivent véritablement mon âme à chaque écoute. Sa voix unique et sa passion transpirent à travers sa musique, créant ainsi une expérience auditive inoubliable. Merci beaucoup de nous avoir fait découvrir cette véritable valeur sûre de la scène musicale.
Bien cordialement,
SonneriePortable