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Développement local : le consortium Cles copte les jeunes

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La problématique de l’intérêt et l’engament citoyens était au cœur de la rencontre du 2 novembre, organisée par le consortium Cles -Clubs sur les enjeux stratégiques-, un programme d’innovation collaborative que préside Jean-Patrick Ketcha et autres.

La question de l’entrepreneuriat social des jeunes dans un continent où la jeunesse constitue la plus grande partie de la population, mais est hélas désintéressée de la question citoyenne, préoccupe. Ce désintérêt est des fois dû au problème d’information et d’éducation. D’où la rencontre organisée le 2 novembre 2022 par le consortium Cles à l’Espace le Boukarou à Douala, comme l’explique le cofondateur et manager Jean-Patrick Ketcha. L’objectif est de discuter de la problématique locale de développement des villes et de la citoyenneté afin de créer de la valeur autour des enjeux stratégiques de la ville.

«L’idée nous est venue dans le prolongement de l’action que le Boukarou fait sur le terrain et avec la qualité que nos partenaires ont de trouver une manière d’engager la jeunesse camerounaise à résoudre les problèmes au niveau local. Notre pays est engagé dans le processus de décentralisation. On passe d’un système déconcentré à un système décentralisé où il est important qu’il y ait une participation accrue des citoyens à la mise en œuvre de cette décentralisation pour pouvoir faire grandir le territoire et le faire prospérer. On se rend compte dans les pays que le pouvoir central seul ne peut pas. Il faudrait que dans les villes et les quartiers, les gens se saisissent des difficultés comme des opportunités de faire et de mettre en œuvre des démarches entrepreneuriales», explique Jean-Patrick Ketcha.

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Le projet prévoit pour l’instant des tournées dans les établissements du secondaire et du supérieur dans les villes de Douala et Maroua entre novembre et décembre. Une deuxième phase sera organisée à travers des fora entre les parties et Ong. Les sujets  abordés dans cette phase porteront sur la citoyenneté, le traitement des déchets, énergie, eau, sécurité, etc. Le but, explique Jean-Patrick Ketcha « Est d’offrir la possibilité aux jeunes qui ont la volonté d’entreprendre sans toutefois avoir des informations sur le sujet ou le domaine dans lequel se lancer, pour leur rappeler qu’ils ont des problématiques locales qu’ils peuvent bien utiliser comme corpus et bénéficier évidemment de notre accompagnement et de notre soutien.»

Pour l’instant, c’est dix-huit (18) jeunes, répartis entre le Cameroun et la RDC, notamment Douala, Maroua et Kinshasa, qui vont être accompagnés jusqu’à la création de leurs entreprise qui reposent sur les sujets qu’on a évoqué. La ville de Maroua étant sinistrée par la guerre, elle a besoin d’être reconstruite. Et c’est l’’endroit même où les jeunes ont besoin d’aide et de soutien afin qu’ils se saisissent de l’opportunité de reconstruire leur propre ville. « Notre but est tout simplement d’aider les jeunes comment se saisir des enjeux stratégiques du territoire pour pouvoir en faire l’objet d’une démarche entrepreneuriale qui sera porteuse. »Conclut Jean-Patrick Ketcha.

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L’honorable Paul-Alain Moutassie a également rappelé que : « La mairie de Douala 3ème déploie une stratégie à l’image des autres communes. Nous partons de la formation des jeunes. Car ces derniers ne comprennent pas les enjeux de la participation citoyenne. Bon nombre de jeunes ne sont pas au courant qu’il existe des financements des projets d’investissement public ou sous fonds propres de la mairie. Dans les mairies, les jeunes sont formés dans les questions de participation citoyenne ainsi que sur les mécanismes de maturation de projets Bip et Fonds propres communes jusqu’à la mise en œuvre. » Au Ministère de petites et moyennes entreprises de l’économie sociale et artisanale, a poursuivi la délégué régionale pour le Littoral, Linda Peughouia, «il s’agit d’accompagner les jeunes en les aidant à se structurer afin de sortir de l’informel. A travers les délégations départementales, il existe des formations que les jeunes peuvent suivre.»

Malcolm Radykhal EPANDA

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