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Crise sociopolitique : les partis politiques, la société civile…s’opposent à l’intervention étrangère

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La Coalition citoyenne pour le Cameroun plaide pour un changement  par les Camerounais.

«La voix que nous allons proposer c’est la révolution pacifique. Cette révolution débutera par le port de tunique de la liberté durant des jours précis que nous communiquerons bientôt. Ça sera d’abord individuel, puis en groupe dans l’ensemble du pays», dixit le Coordonnateur de la Coalition citoyenne pour le Cameroun, Coacic. Bruno Deffo s’exprimait ainsi face à la presse, suite à la rencontre de la Coacic, mercredi 6 juin 2018 à Douala. A l’heure où on parle de péril sur la paix dans les régions du Nord-ouest, du Sud-ouest de l’Extrême-Nord, de l’interventionnisme étranger entre autres, la Coacic veut placer son mot.

Bruno Deffo

La coalition (constituée d’organisations de la société civile, partis politiques, personnalités indépendantes, universitaires) explique : «La rencontre d’aujourd’hui a permis de lancer la révolution 2018. Elle va suivre son cours. Nous disons que l’heure est venue. Nous allons ensemble, exiger tout ce qui est nécessaire pour le changement dans notre pays. Nous avons élaboré un calendrier de déploiement sur le terrain pour sensibiliser, informer les populations camerounaises sur tout ce que nous avons à leur proposer et sur la voie qu’elles doivent suivre pour leur libération totale» soutient Bruno Deffo, par ailleurs président du Modecna (Mouvement démocratique de conscience nationale). Première démarche de la Coacic, l’identification et le port d’une tenue à des jours précis. Une idée similaire au «Vendredi noir» impulsé par le Cpp de Kah Walla. Qui plaide pour la méthode pacifique et désapprouve également l’intervention des puissances étrangères au Cameroun. «Le Cpp était présent à la rencontre et la présidente Kah Walla est partante pour cette révolution, qui n’empêche pas le ‘‘Vendredi noir’’ du Cpp», rassure Bruno Deffo. La Coacic s’oppose ainsi à toute volonté interventionniste. «Nous pensons au Modecna et à la Coacic que nous n’arriverons pas jusqu’à l’intervention des forces étrangères au Cameroun. Nous allons résoudre le problème par nous-mêmes. Raison pour laquelle nous demandons au président Paul Biya de nous instaurer un dialogue inclusif maintenant pour pacifier le Cameroun. Il faut qu’il le comprenne

Crise sociopolitique : les partis politiques, la société civile…rejettent l’intervention étrangère
Des membres de la Coacic.

«L’heure est à la mobilisation»

Président du Quarantisme, Jean Marc Ngoss ne mâche pas ses mots. «L’alternance se fera avec les Camerounais, dans le respect des institutions, dans le cadre d’un dialogue positif et le respect de l’autre. Nous devons nous mettre debout parce que l’heure est à la mobilisation. Ceux qui pensent que l’alternance se fera avec l’extérieur se mettent le doigt dans l’œil. L’alternance se fera avec les Camerounais. Ceux qui passent le temps à l’extérieur à côtoyer les grandes chancelleries, à aller dans les officines étrangères  se mettent le doigt dans l’œil. Je dis au peuple de regarder leurs pseudos leaders quand ils sont invités dans les ambassades à Yaoundé, comment ils se font tout petits. S’ils arrivent aux affaires demain ils ne pourront même pas se mettre droit, ils vont se prosterner

Pour cet homme politique, il convient de surseoir à la présidentielle annoncée en 2018. «Le pays est en guerre. On ne peut pas parler d’élection dans ce contexte parce que si le peuple vote des gens qui doivent le représenter, qui doivent réaliser des projets de société pour lui, ces projets ne verront jamais le jour puisque ces leaders seront soumis aux désidératas des officines étrangères. Le fait est que si ces officines vous demandent x contrats de pétrole et vous refusez, ils vont armer les rébellions que vous avez trouvées. Il est donc important d’apaiser le pays pour parler d’élection plus tard» argumente-t-il.

Valgadine TONGA

Lire aussi : http://lavoixdukoat.com/2016/04/21/presidentielle-2018-une-coalition-en-quete-dun-contre-pouvoir/

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