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Commission des Droits de l’Homme du Cameroun : 42 cadres prêtent serment

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L’exercice répond à une obligation de la loi de 2019 qui établit la Commission.

L’enceinte du tribunal de grande instance du Mfoundi, à Yaoundé, a une allure particulière ce 26 janvier 2023. Des personnes vêtues de tenues d’apparat discutent bruyamment. Des rires, des éclats de voix tranchent avec les habitudes de ce milieu d’ordinaire plus sobre. C’est que 42 cadres supérieurs de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) prêtent serment.

En effet, l’article 58 de la loi du 19 juillet 2019 qui institue la Commission exige aux responsables de cette institution de prêter serment dans le cadre de leur fonction. Un exercice que Mamouda Férikouop, chef de division de la protection et de la promotion des droits de l’homme, qualifie d’«un engagement personnel, solennel, publiquement affirmé pour mieux défendre les droits de l’Homme et mieux protéger ou prévenir la torture dans les lieux de privation de libertés. Il s’agit d’un exercice que chaque cadre prend comme une transfiguration».

Lire aussi :Droits de l’homme du Cameroun : la Commission évalue ses cadres 

Le serment devrait permettre aux responsables de mener au mieux leurs activités et remplir les trois principales missions assignées à la Commission. Il s’agit des missions de promotion et de protection des droits de l’Homme. Et le troisième objectif vise la prévention de la torture dans les lieux de privation des libertés. La loi de 2019 met un accent particulier sur la dernière responsabilité de la commission.

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Si avant l’institution pouvait agir seulement dans les prisons et les unités de garde à vue, aujourd’hui, son intervention s’étend aussi dans les hôpitaux, les centres psychiatriques, les centres d’encadrement fermés de jeunes, les cellules de discipline des forces de l’ordre et de sécurité, «bref à tout lieu où des personnes peuvent être détenues. C’est un grand mandat de la commission pour être au plus près des personnes dont les droits sont parfois susceptibles d’être violés plus que d’autres», assure Mamouda Férikouop.

Nadine GUEPI

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