Les artistes et groupes africains en compétition vont s’affronter du 4 au 13 août pour la 7ème édition de la Coupe. Le Cameroun se bat pour une disqualification.
La Confédération africaine de musique, Cafrim, s’active pour l’acte sept de la Coupe d’Afrique des nations de la musique. Elle se joue du 4 au 13 août à Cotonou, au Bénin, siège du Cafrim. Cette 7ème édition qui sera couplée avec la 5ème assemblée générale ordinaire du Cafrim, se déroulera sous le parrainage des ministres de la Culture du Sénégal Aliou Sow, et du Bénin Jean Michel Abimbolla. Les artistes ou groupes de musiques sélectionnés par le comité d’organisation du Cafrim, sont regroupés en pouls musicales pendant la compétition. A l’issue des duels sur scène, les trois gagnants recevront leur trophée. Et pendant deux ans, ils jouiront du prestigieux statu de Champions de musique africaine.
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Le Cameroun sera-t-il représenté ? Gros doute. L’artiste Bibiane Sadey a été sélectionnée. Et comme le prévoit la réglementation du concours, les sélectionnés doivent être accompagnés par leur gouvernement, à travers leur ministère de la Culture ; ceci notamment pour la prise en charge des billets d’avion et autres. A presqu’un mois de l’évènement, Bibiane Sadey et ses musiciens n’ont eu aucune réponse du ministère des Arts et de la Culture. Une situation qui, non seulement complique la préparation psychique, mais peut aussi disqualifier le pays de Manu Dibango.
La Coupe d’Afrique des nations de la musique écrit les premières pages de son histoire en 2010, à Cotonou au Bénin. «La complicité des artistes africains dans le temps a permis d’initier des évènements culturels qui leur permettent de se rendre hommage mutuellement et de vivre des moments de partage d’expériences scéniques très forts. Pour ainsi redorer le blason artistique et culturel africain, il est important d’œuvrer à la promotion d’évènements culturels de taille, pour valoriser la musique africaine. C’est ainsi que la Confédération africaine de musique (Cafrim), a été créée la Coupe d’Afrique des Nations de Musique», comme l’explique le Président du comité exécutif du Cafrim, Mathieu Vitoffodji. Il s’agit donc pour la Can de la musique, d’« offrir aux artistes chanteurs ou groupes de musique africains, une tribune d’expression scénique et renforcer les liens musicaux qui existent entre eux dans le but de susciter des collaborations artistiques qui contribuent au développement de la musique africaine. »
Valgadine TONGA
