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Autochtonie : entre préservation des peuples indigènes et cohabitation pacifique avec les allogènes 

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La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun a rassemblé les gardiens de la tradition et autorités administratives et les populations, à l’esplanade de la mairie de Buea, pour la célébration de la 13ème édition de la journée des peuples autochtones, ce 9 août 2024.

Sous de fines pluies aux allures de bénédictions, un grand nombre de chefs traditionnels Sawa, les autorités administratives, les membres de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc, ont célébré la 38ème édition de la journée internationale des peuples autochtones (Jipa). Réunis le 9 août 2024 à l’esplanade de la mairie de Buea, ils ont festoyé aux rythmes des groupes de danses traditionnelles, mais surtout, ont partagé les différents acquis de cette 13ème édition de la Jipa au Cameroun.

« Cette journée a été adoptée en vue de protéger et renforcer les droits des peuples indigènes et leurs biens, à travers le monde. Ces groupes minoritaires jouissent du droit à la différenciation», a expliqué le Chef de division de la Promotion des droits de l’Homme à la Cdhc, Nonetchoupo Gabriel.   Parlant de biens, l’honorable Dr Robert Esuka Endely, Chef supérieur de Buea, a dénoncé «l’accaparement des terres des Bakweri, peuples autochtones dans le Sud-Ouest, pour les revendre aux étrangers. Ce qui n’a pas trop changé, parce que c’était déjà le cas durant la période coloniale avec l’Allemagne. Nous devons protéger nos acquis, nos terres, notre culture, au lieu de nous renier en abandonnant notre culture au profit d’autres civilisations. »

Lire aussi :Populations autochtones : la Cdhc appelle au respect de leurs droits 

 

« Nous sommes Sawa du Littoral, du Sud-ouest et de l’Océan. L’affirmation de notre autochtonie n’est pas synonyme de tribalisme ni de repli identitaire. Nous sommes tous Camerounaise  mais chacun est né quelque part et il doit défendre son espace, sa culture », a souligné Sa Majesté Ness Essombe de la chefferie Sodiko. Et d’ajouter : « Je remercie le président de la Cdhc, le Professeur James Mouangue Kobila, pour cette initiative qu’il a lancé depuis quelques années. »

Autochtonie : entre préservation des peuples indigènes et cohabitation pacifique avec les allogènes 
Pr. James Mouangue Kobila, Président de la Cdhc.

Lire aussi :Vin de palme : Sodiko ou les milles et un délice d’un nectar  

Dans son allocution très attendue,  le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun,  a martelé que « la célébration de la journée internationale des peuples autochtones est une grande activité de promotion des Droits de l’Homme, qui constitue l’un des trois mandats de la Commission. Il est important d’utiliser les droits de l’Homme pour résoudre les problèmes. Je suis l’homme de la paix, en tant que président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Vivez en paix, jouissez du bonheur de vivre ensemble, travaillez dans la paix pour atteindre l’émergence en 2035 telle que souhaitée par le chef de l’Etat »

Le Professeur James Mouangue Kobila a été fortement félicité par le Ngondo, organisation traditionnelle des peuples Sawa, « pour les efforts inlassables déployés année après année pour la protection des peuples autochtones ».

Valgadine TONGA

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