Une délégation de l’Organisation internationale pour les migrations accompagnée de celle des affaires sociales était au Lycée de Bonamoussadi de Douala le vendredi 27 novembre pour prévenir les élèves contre ce phénomène.
La campagne contre la traite et le trafic des êtres humains se poursuit sur l’étendue du territoire. Une délégation constituée du personnel de l’Oim et des affaires sociales était vendredi 27 novembre 2020 au Lycée d’Akwa Nord à Douala pour sensibiliser les élèves sur les traites et le trafic des êtres humains. Une cérémonie qui coïncidait avec la présentation du bureau de coopérative et des différents clubs d’activités culturel de ce Lycée. En présence du proviseur et du personnel enseignant, les agents de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) ont d’abord procédé à un jeu de questions réponses avec les élèves pour mesurer leur degré d’imprégnation du sujet. S’en est suivi ensuite des explications sur la nature du phénomène, sa dangerosité et le mode opératoire des trafiquants et adeptes des traites.
Tatiana Lobè, chargé de projet à l’Oim a insisté sur la dangerosité du phénomène. «Ne vous laissez pas séduire par ces marchands d’illusion. Faites attention à tous ceux qui viendront vous miroiter un voyage ou un eldorado à l’extérieur. Il y a des risques que vous soyez entrainés dans les réseaux mafieux et être soumis en esclavage, prostitution, travail forcé, mendicité,…».
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A ce sujet, Cyrille Nemande, autre exposant du jour, a interpellé les élèves sur leur motivation. «On ne peut être mieux que chez soi. Il y a beaucoup à faire dans votre pays. Il est hors de question que vous utilisez la force de votre travail comme l’ont fait vos ancêtres pendant l’esclavage pour développer d’autres pays», explique-t-il. Il a par ailleurs appelé les élèves à utiliser leur intelligence et à mettre en pratique leur créativité. « Observez votre environnement. Identifiez ce qui manque et ce qui a lieu de faire.Vous verrez que vous ne manquerez pas de travail au Cameroun ».
Pour ceux qui aimeraient tout de même sortir de leur pays, l’Oim et les affaires sociales recommandent de procéder par les voies normales et réglementaires.
Félix ÉPÉE.
