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Trafic humain : les travailleurs sociaux en alerte

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Ils sont réunis depuis mercredi 25 novembre 2020 au Centre multifonctionnel de Bépanda à Douala dans le cadre d’un séminaire en vue d’acquérir les outils nécessaires pour combattre ce phénomène.

Près d’une vingtaine de travailleurs sociaux d’Ong en séminaire à Douala pour renforcer leurs capacités en matière de traite et de trafic d’êtres humains. Organisé par le ministère des Affaires sociales  avec la collaboration de  l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM),  ce colloque a pour but d’outiller ces travailleurs et intervenants sociaux pour les amener à mieux appréhender et venir à bout de ce phénomène devenu un fléau social au Cameroun.

Pour  Hélène Bissombi, délégué régionale des affaires sociales pour le Littoral, ce séminaire arrive à point nommé, parce qu’il coïncide avec la campagne nationale de prévention sur la traite et le trafic des êtres humains lancée par le Minas. «Nous apprenons de plus en plus à travers les médias que les jeunes quittent leur pays à la quête d’un eldorado pour améliorer leurs conditions de vie. Malheureusement ils ne tombent pas toujours sur des personnes de bonne moralité. Ils les entrainent dans les réseaux de trafic de personnes», déclare-t-elle.

D’après cet inspecteur principal des affaires sociales, le phénomène prend de l’ampleur. Le Cameroun est aujourd’hui considéré comme un pays de transit, de départ et d’accueil des migrants. Et  le pays  où on compte de nombreuses victimes de traite de personnes. «C’est pourquoi, nous saluons l’initiative de donner d’abord l’opportunité aux travailleurs et intervenants sociaux de s’outiller afin qu’ils puissent reconnaitre avec plus d’aisance les personnes victimes de traite afin de les dénoncer à la police», précise-t-elle.

Lire aussi :Trafic : des ossements humains en vente à Douala

La protection des enfants et des jeunes est l’un des principaux enjeux de cette campagne selon Tatiana Lobè, une des animatrices du séminaire et chargé de projet à l’OIM au Cameroun. «Mais en l’absence des statistiques précises, le projet vise à évaluer l’évolution du phénomène dans la perspective d’une étude plus approfondie avec plus de référencement par les parties prenantes pour un meilleur accompagnement des victimes», déclare-t-elle.

Cette campagne vise aussi à  disposer de données fiables sur les formes, les causes, les conséquences et potentielles victimes des traitres et du trafic d’êtres humains. Environ 4000 migrants Camerounais en détresse bloqués dans les déserts de Libye et du Niger ont été rapatriés au Cameroun ces cinq dernières années, selon la représentante de l’OIM.

Après les travailleurs sociaux, la sensibilisation ira vers les conseillers d’orientation en contact avec les élèves, potentiels futurs migrants, ainsi que dans les agences de voyages et les cybercafés ? Ce sont les lieux où la majorité des offres de recrutement passent. Ensuite, la campagne s’étendra tout le long de l’année dans les différentes autres  villes du pays.

Félix EPEE

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