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Simon Achidi Achu : le père du « Njangui » a claqué la porte de la tontine…  

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Ancien Premier ministre, entrepreneur et homme politique, il a tiré sa révérence hier mardi 04 mai, aux Etats-Unis d’Amérique, vaincu par une longue maladie. 

Nous sommes en avril 2019. Une folle rumeur, amplifiée sur les réseaux sociaux, annonce le décès de l’ancien Premier ministre Simon Achidi Achu. Selon ces informations, l’ex-chef du gouvernement se serait donné la mort par «pendaison» dans sa ferme à Santa, commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest. La nouvelle fait le tour de la toile non sans charrier commentaires et analyses de toutes sortes. Recoupements faits, cette rumeur est fausse. «Ce n’est pas vrai. Dès qu’on a suivi cette rumeur, on s’est rapproché de la famille qui nous a rassuré qu’il est bien vivant», confient des sources au Sénat, la chambre haute du Parlement dont il a été membre élu lors de la première mandature en 2013.

Ce dernier «se trouve actuellement à Yaoundé», indique notamment la famille. Impossible toutefois d’avoir des informations sur l’état de santé de l’ancien Pm qu’on dit affaibli par le poids de l’âge et la maladie. Il faudra attendre quelques jours plus tard, pour comprendre que l’homme a une santé brinquebalante et que sur prescription médicale, il a droit à beaucoup de repos. Depuis lors, des fake news annonçant son décès ont continué à faire le tour de la toile mais systématiquement démenties par la famille du digne fils de la Mezam.

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Une grosse perte pour le Noso 

Cette fois, la nouvelle est confirmée. Achidi Achu quitte la scène à 87 ans, des suites de maladie, depuis les États-Unis d’Amérique où il était en évacuation sanitaire, apprend-on. Une grosse perte pour les régions anglophones du Cameroun, en proie à un conflit sanglant depuis quatre ans et pour lequel, le défunt a été logiquement consulté pour tenter de contribuer à stopper la saignée. Lui dont on connaît la longue expérience dans l’administration et le pouvoir. Né le 5 novembre 1934 à Bamenda, dans le département de la Mezam, il occupe le poste de comptable au tout début de sa carrière professionnelle dans la commune de Bamenda-Widikum. Par la suite, il devient adjoint stagiaire dans l’une des plantations de la Cameroon development corporation (Cdc). Après les études primaires et secondaires dans son département, il s’inscrit à l’université de Yaoundé I, puis à l’Ecole nationale de l’administration et de la magistrature (Enam). Il commence sa carrière politique comme traducteur-interprète à la présidence de la République.

Une famille éplorée 

Le 24 juillet 1968, il est nommé ensuite inspecteur d’Etat et en avril 1971, il est nommé secrétaire général au ministère de la Fonction publique. Par la suite, le 29 octobre 1971, il est nommé ministre délégué à l’inspection de l’Etat. Il assume le poste de ministre de la justice durant la période allant du 3 juillet 1972 au 30 juin 1975. Il exerce la fonction de ministre de la justice. Il fut le Premier ministre de la République du Cameroun du 9 avril 1992 au 19 septembre 1996.

Il reste célèbre pour avoir eu comme slogan électoral « politic na njangui », qui signifie « la politique est une tontine, tu [me] cotises, je [te] cotise ». Depuis les premières élections sénatoriales du 14 avril 2013, il est élu sénateur dans la région du Nord-Ouest. Membre du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), il laisse une famille éplorée et un grand vide dans le microcosme politique du Noso.

Daniel NDING avec Le Messager 

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