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Seidou Mbombo Njoya : «Renouveler le contrat avec Puma signifiait qu’on brade le patrimoine camerounais»

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Lors d’une conférence de presse organisée lundi 22 avril au siège de l’institution au quartier Tsinga à Yaoundé, le président de l’instance faîtière du football camerounais a fait le tour des dossiers qui se trouvent actuellement sur sa table depuis le début de son mandat.

C’était sa première sortie officielle depuis qu’il a été désigné en décembre dernier pour présider aux destinées de la maison mère du football camerounais. Et pour l’occasion, Seidou Mbombo Njoya a fait le tour d’horizon des sujets qui interpellent sa gestion depuis exactement 120 jours. Notamment l’arrivée du nouvel équipementier « Le Coq sportif ». Au sujet des raisons qui ont milité pour la fin de l’idylle avec Puma qui s’est terminée en eau de boudin, l’ancien président de Fédéral du Noun a lâché du lest. « Quand je suis en face de Puma, on me dit : vous n’êtes pas un pays stable. C’est difficile de travailler avec le Cameroun. Tout le temps les crises et vous ne respectez pas les engagements. Un jour un interlocuteur se présente et un autre jour un normalisateur dont on dit qu’il n’a pas la légitimité pour négocier. On dépense des milliards, et en retour qu’est qu’on a ? Des crises qui ne cessent de se succéder», a confessé le numéro 1 de la fédé.

Dans la foulée, Seidou Mbombo Njoya s’est voulu rassurant, quant à l’arrivée du « Coq sportif », qui est désormais le nouvel équipementier des équipes nationales du Cameroun. Le patron de l’exécutif fédéral a expliqué que, l’équipementier français qui habille l’AS Saint-Etienne, la Fiorentina, l’équipe de France de Rugby et le Racing Métro ainsi que l’écurie Renault en F1, arrive dans un contexte où son prédécesseur (Puma) a décidé de revoir son offre vis-à-vis du Cameroun à la baisse. « Même mon prédécesseur (Me Dieudonné Happi Ndlr) avait déjà refusé de renouveler ce contrat. Pour moi, renouveler ce contrat avec Puma signifiait qu’on brade le patrimoine camerounais, ce qui est inacceptable. Tout sera fait dans la transparence lors de la signature de ce contrat avec le nouvel équipementier. Je tiens à préciser que Yannick Noah n’est ni de prêt ni de loin impliqué dans les closes de ce contrat avec le Coq sportif» a expliqué le président de la Fécafoot.

Lui qui s’est curieusement montré peu loquace au sujet du rôle qu’a joué concrètement l’ancien préparateur psychologique des quintuples champions d’Afrique dans cette nouvelle histoire d’amour entre le Coq et la fédé. Devenu l’un des propriétaires de la marque après sa victoire à Roland-Garros en 1983, le célèbre tennisman Yannick Noah, discret depuis la fin de sa collaboration avec l’équipe de France de Fed Cup en avril 2018, a pourtant récemment livré une vidéo totalement délirante où il vante les mérites de la marque française.

Daniel NDING

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