La Présidente de la branche camerounaise du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela-Cam) a organisé le 23 janvier 2020 à Yaoundé, le 3ème Comité de pilotage international (Copil), pour l’évaluation de la mise en œuvre du programme « Femmes et énergie durable ».
Après les résultats satisfaisants du 1er et 2ème Comité de pilotage international, tenu respectivement le 27 octobre 2017 à Bangangté. Le 14 décembre 2018 à Yaoundé, le Refela-Cam (Réseau des femmes élues locales d’Afrique), ambitionne d’étendre davantage ses actions d’électrification publique par lampadaires solaire et de construire des centrales solaires photovoltaïques, au-delà des 7 villes et communes sélectionnées pour les deux premières phases du programme « femmes et énergie durable ». L’opportunité a ainsi été offerte à 12 communes supplémentaires du Cameroun d’entrer dans le portefeuille de ce programme révolutionnaire, soutenu et financé par le Feicom (Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale), la Fondation Veolia, l’Association internationale des maires francophones (Aimf), et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’Energie (Ademe).
Les travaux de ce 3ème Comité de pilotage international du Refela-Cam, se sont articulés principalement autour de la prise en compte de la formation des agents locaux pour la maintenance de ces équipements solaires, afin d’assurer la pérennité de ce programme. Les communes à travers leurs budgets, devront veiller au volet entretien, suivi et maintenance de ces ouvrages.
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Les acquis du Refela-Cam
On retient aussi de ce 3ème Copil du Refela-Cam que dans la Commune de Bangangté par exemple, le coût total des travaux réalisés à 100% et entièrement réceptionnés s’élève à 242.954.734 FCFA hors taxes, y compris la maitrise d’œuvre. A Fokoué, le maire Adrienne Demenou a dit sa gratitude, suite à l’investissement de 61.985.445 FCFA, réalisé à 100% par le biais de ce programme, pour le grand bonheur des populations. Les mêmes performances ont été enregistrées dans cinq autres communes : celle d’Afanloum dans la région du Centre, d’Angossas à l’Est, du Mayo-oulo dans la région du Nord, de Mbengwi dans le Nord-Ouest, et de Mintom dans le Sud, pour une enveloppe globale de plus de 232.394.888 FCFA. Malgré la situation sécuritaire précaire dans la commune de Mbengwi, les travaux ont été réalisés à 100%.
Refela-Cam s’ouvre vers de nouveaux partenariats et les plaidoyers auprès des gouvernements français et camerounais. Des initiatives ont d’ores et déjà été engagées pour mobiliser les financements nécessaires pour la poursuite de ce programme dans douze communes supplémentaires qui sont concernées par la 3ème phase. Il s’agit entre autres des communes de Maroua 1er dans l’Extrême-Nord, Nguibassal, Dzeng, Bikok et Kon-yambetta dans le Centre, Eboné et Nkongsamba III dans le Littoral, Banekouané et Peté-Bandjoun à l’Ouest, Andeck, et Doumé dans la région de l’Est, et également Garoua Boulaï dans l’Adamaoua.
Au terme du comité de pilotage international (auquel assistaient également le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, les représentants du ministre de la Décentralisation et du Développement local, et de celui de l’Eau et de l’Energie), les membres du gouvernement ont félicité la Présidente Dr Henriette Essame (maire de la commune de Nkongsamba 3ème et présidente du Refela-Cam), ainsi que l’ensemble des femmes maires du réseau, pour leur dynamisme et leur militantisme international en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Le Réseau des femmes élues locales d’Afrique), qui œuvre au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie des populations rurales et pour la promotion du leadership féminin au niveau local.
Samuel BONDJOCK