La 8ème édition du Festival International Quartier Sud s’est achevée le week-end dernier sur de belles notes de musique.
Tout est bien qui finit bien. La 8ème édition du Festival Quartier Sud est définitivement entrée en gare, le samedi 31 octobre à Douala. De belles mélodies d’artistes au talent déjà reconnu ont agrémenté la dernière journée. Éva Hakapoka séduit par son mélange Soul, R&B, Slam. La diva, surfe sur l’amour et le divin, sous les applaudissements du public. Bien pensée comme mise en bouche du spectacle.
Esson enchaîne. La guitare basse en bandoulière, la chanteuse change un tantinet le décor. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une femme sur scène tenant une guitare, de surcroît une basse, instrument de prédilection des hommes. Et quand on sait la notoriété acquise par les bassistes camerounais à travers le monde, la curiosité se décuple. Esson rassure. La jeune artiste tient bien sa guitare, envoie des mélodies un peu plus cadencées. Même si on note quelques insuffisances dans le chant. C’est du conçu. Côté scène, on l’attendait aussi un peu plus éclectique. Pas grave. L’essentiel est fait.
Lire aussi :Festival Quartier Sud 2020 : au rythme du covid 19
Le public exulte. Haoussa Drum’s, le dernier artiste de la soirée est annoncée. Ce batteur de renom connu de nombreux mélomanes fait son apparition sur scène sous une pluie d’ovations. Dans une démonstration de batterie, fruit de ses recherches, il balade le public avec sa voix rauque à travers les sonorités du pays. Avec son équipe, il finit sur de l’Assiko bien enlevé. C’est sur ces notes joyeuses que s’est achevée la 8ème édition du Quartier Sud marquant également les 10 ans de ce Festival. Un happy end, au regard du contexte dans lequel elle a été préparée. Cette édition a connu des restrictions à tous les niveaux à cause du contexte difficile lié à la pandémie du Coronavirus.
Toute l’équipe du Festival s’est réunie sur l’estrade pour saluer le public. Calvin, Serge Epoh, Quamey Naimro, Yvette Bassega et autres artificiers, passionnés et entêtés de la culture ont tenu à remercier tous leurs partenaires, plus particulièrement l’IFC, seul lieu qui a accepté accueillir l’événement. Beaucoup d’autres plaidoiries ont été faites pour que ce rendez-vous culturel survive. Ainsi que pour la tenue des éditions futures.
Félix ÉPEE