Cet outil d’alerte digital a été présenté aux agents communautaires et personnels de santé, réunis à Douala du 22 au 25 juin 2022.
Les agents communautaires et autres personnels de santé se sont à nouveau retrouvés du 22 au 25 juin 2022 à Douala dans le cadre de l’atelier de formation sur la mise en œuvre du projet Ocopp (Observatoire communautaire des pratiques pharmaceutiques), dont le but est la mise sur pied d’un outil d’alerte digital notamment l’application Taw live, (treatment acces watch). Le principal point à l’ordre du jour de cette troisième rencontre, était la présentation aux participants de la plateforme et l’application, Taw live qui représente le volet numérique de l’observatoire.
«L’application Taw live sera déployée pour permettre aux acteurs chargés de l’approvisionnement et de la gestion des stocks de médicaments de faire le suivi de leurs stocks et de signaler les dysfonctionnements en temps réel. Sa mise sur pied a été motivée par le fait qu’il n’est pas toujours évident pour les usagers des formations sanitaires de relayer l’information de manière instantanée. Le volet numérique va permettre à tous de le faire. Une fois l’application installée, il sera possible pour quiconque de signaler une rupture de médicaments. L’application fonctionnera avec ou sans connexion internet», indique Louis Merlin Tsamo, secrétaire général de Positive-Generation.
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Selon le Sg, l’application Taw Live permet aux différents acteurs de «remonter les dysfonctionnements auxquels ils ont fait face ou assisté. Que vous soyez un simple citoyen ou un acteur de la chaîne médicale, vous pouvez remonter l’information en deux ou trois clics, en utilisant des notes vocales ou un texte argumenté, si possible par des photos.»
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Cette rencontre était également l’occasion pour les participants de partager leurs expériences de terrain sur les bonnes pratiques de gestion et d’approvisionnement des stocks de médicaments et la dispensation des soins après les connaissances acquises en formation. Aussi, se sont-ils livrés à une évaluation à mi-parcours du projet, afin de voir les avancées qui ont été réalisées, les résultats obtenus et les difficultés rencontrées. « Il fallait bien qu’on marque une pause afin d’évaluer le chemin parcouru. L’on peut déjà se réjouir de la mise sur pied de l’application Taw live qui représente le volet numérique du projet. En moins d’un an, cet outil est déjà disponible. Vous savez également qu’après les formations, il y a eu des descentes sur le terrain. On constate que les participants qui ont été capacités commencent à mettre en pratique ce qu’ils ont appris. On observe une certaine célérité dans le travail. Leur cadre de travail est également amélioré. Il y a encore des difficultés, mais c’est déjà quelque chose », se réjouit Kayo Jodelle, Coordonnatrice de Positive-generation
Blanchard BIHEL