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Médicaments : Agents communautaires et personnels de soins à l’école de la gestion des stocks

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Du 14 au 18 mars 2022, ils ont pris part à un atelier de renforcement de capacités sur la gestion et l’approvisionnement des stocks (Gas), organisé par le consortium Positive-generation-Chm-Ram.

« Nous avons souvent quelques difficultés que nous ne parvenons pas à gérer. Ces difficultés sont par exemple l’absence de communication, parce qu’on a souvent des ruptures de stocks. Ces ruptures de stocks, on ne sait pas à quoi cela est souvent dû. C’est la raison pour laquelle nous prenons part à cette formation et Dieu merci, le manageur du Fond était présent. Il a essayé de nous expliquer les raisons de ces ruptures. Il a notamment expliqué que cela est souvent dû à la mauvaise quantification des commandes, c’est-à-dire le fait de mal passer les bons de commande», résume Guillaume Ngoulé Ngah, point focal Gas. « Les difficultés majeurs que nous rencontrons sur nos sites, c’est beaucoup plus les tensions de stocks, nous faisons face à des ruptures constantes de stocks», renchérit Dr André Looga Mbella, pharmacien.

Des difficultés et biens d’autres qui se traduisent  par une méconnaissance dans le processus de passage des commandes, la gestion des stocks de médicaments, la préservation, la dispensation des médicaments, qui, de prime abord, peuvent sembler évidentes pour les personnels de soins et autres professionnels de pharmacies. Pourtant, bon nombre éprouvent des difficultés dans la pratique même du métier de pharmacien. Autant de modules inscrits à l’atelier de formation et de renforcement des capacités à la Gestion et l’approvisionnement des stocks (Gas), à laquelle prenaient part des agents communautaires et personnels de soins, du 14 au 18 mars 2022 à Douala.

Lire aussi :Rupture des médicaments au Cameroun : la société civile se mobilise pour y mettre fin 

« Aujourd’hui, nous sommes à la phase de renforcement des capacités parce qu’en septembre, on s’était rendu compte que les acteurs avaient posé pas mal de problèmes liés à la pratique même du métier de la pharmacie. On ne saurait mettre un outil d’alerte précoce sans capacité les acteurs. Nous leur parlons du médicament, nous leur parlons de la dispensation, comment mener la dispensation des médicaments, comment gérer des stocks. Ce dernier module est une sorte de clou, parce que très souvent, les cas de rupture émanent de la gestion des stocks. Si on ne gère pas bien les stocks, il y a de fortes chances qu’on ait des cas de rupture», justifie Kayo Jodelle, coordonnatrice de l’Ong Positive-generation.

Organisé par le consortium Positive-generation-Chm-Ram, cet atelier s’inscrit dans la continuité du projet de l’Observatoire communautaire des pratiques pharmaceutiques (Ocopp). Le projet a été lancé à Douala le 8 septembre 2021. Le but est la mise sur pied d’un outil d’alerte digital notamment le Taw Live, pour pallier aux différentes ruptures de médicaments et favoriser la bonne gestion des stocks.

De cette formation, Solange Kamsu, technicienne de laboratoire a été outillée sur «les types de médicaments, les formes et la sécurité  à observer dans la manipulation des médicaments ; nous avons entre autres la lecture de la notice. Lorsqu’on est face à un médicament, il faut d’abord lire la notice afin de savoir à quel type de médicament on a à faire».

Blanchard BIHEL

 

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