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Processus électoral au Cameroun : la Commission des Droits de l’Homme et Elecam accordent leurs violons

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Le Professeur James Mouangue Kobila, président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, et la vice-présidente du Conseil électoral Amugu née Abena, se sont entretenus autour de la question.

La Commission des Droits de l’Homme du Cameroun et Elections Cameroon, veulent marcher main dans la main pour le respect du droit de vote et le droit de participer à la gestion des affaires publiques. C’est ce qui ressort de l’audience du 22 septembre 2022, que le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a accordée à la vice-présidente  du Conseil électoral. Le Professeur James Mouangue Kobila et Amugu née Abena Ekobena Apolline Marie ont échangé sur le processus électoral au Cameroun de 2011 à 2021 avec Elecam : leçons apprises, enjeux et perspectives.

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Il était Question au cours de ce tête à tête d’échanger sur les différentes expériences avec les autres acteurs du processus électoral. La CDHC souhaite un processus électoral crédible  et conforme aux standards des processus électoraux démocratiques. Le Cameroun a connu de nombreuses élections : la présidentielle de 2011, les sénatoriales du 14 avril 2013, la présidentielle du 07 octobre 2018 ; de l’élection sénatoriale du 25 mars 2018, les législatives et municipales du 09 février 2020, l’élection régionale du 06 décembre 2020. La démarche vise à veiller à la prise en compte de l’approche basée sur les Droits de l’homme dans le processus électoral.

Améliorer les performances sur le terrain

Au cours du processus électoral passé, l’on a noté quelques bonnes pratiques : la prise en compte progressive du genre et des particularités liées à des groupes vulnérables par les partis politiques lors de la constitution des listes de candidatures, l’accompagnement des électeurs illettrés pour retrouver leur bureau de vote ainsi que leurs noms sur les listes, par les militants des partis politiques et les agents d’Elecam. «Nous sommes venus auprès de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, pour que nous puissions ensembles, évaluer le processus électoral. En cette période, nous avons moins de pression et nous devons en profiter pour préparer les longues échéances qui arrivent dès l’année prochaine. Nous avons voulu questionner le processus électoral dans son ensemble, et échanger avec nos partenaires  qui nous accompagnent tous les jours sur le terrain. C’était également une occasion d’échanges, d’écoute des stratégies pour améliorer notre performance sur le terrain .Et que le processus électoral soit le plus démocratique possible, soit fait de paix  et de la cohésion social», a laissée entendre la vice-présidente, Amugu née Abena Ekobena Apolline Marie, à l’issu de son audience.

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Pour ce qui est des mauvaises pratiques, l’on note l’achat du vote des électeurs contre la remise des bulletins de vote aux partis adverses ; l’impossibilité pratique pour les déplacés internes d’exercer leur droit de vote, la falsification des procès-verbaux par certains présidents de bureau de vote. C’est donc un partenariat gagnant-gagnant pour une  élection démocratique digne de ce nom, que la commission engage avec Election’s Cameroon.

Hervé MOULY

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