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Luc Marcel Ntamack : « Nous ne sommes pas venus en Tunisie jouer les figurants »

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Entraîneur principal de Nyong-et-kellé Volley-ball, Luc Marcel Ntamack fait le point sur l’ambiance au sein du groupe, à quelques heures du coup d’envoi du premier match des Camerounaises à ce Championnat d’Afrique des clubs de volley-ball féminin en terre tunisienne.

 A quelques heures du premier match, quelle est l’ambiance qui règne dans le groupe dont vous avez la charge ?

L’ambiance est bonne. Nous venons de terminer notre séance d’entraînement (aujourd’hui à 10h Ndlr). Je puis vous rassurer que les filles sont gonflées à bloc. Elles ont hâte d’en découdre et de démontrer aux yeux de l’Afrique qu’elles aussi, ont droit au chapitre. Qu’elles peuvent tutoyer les sommets et pourquoi pas, imposer leur diktat comme l’ont fait d’autres mastodontes de cette discipline. Elles me l’ont promis et je leur fais confiance. Bien loin des déclarations tapageuses, les filles ont foi en leur potentiel et promettent de représenter valablement le Cameroun à cette Ligue des champions. Cela me conforte dans mon ambition qui est de faire de cette équipe, une véritable foudre de guerre. Refuser de jouer les figurantes pour viser la première marche du podium. Et je pense qu’elles en ont individuellement et collectivement le potentiel. La multiplicité des compétions à laquelle elles ont déjà participé sur le plan national grâce à la politique du nouvel exécutif conduit par monsieur Bello Bourdanne, nous rassure en ce que nos filles sont prêtes à défier n’importe quelle équipe du continent. Nous ne voulons pas aborder ce Championnat avec le statut de « petite équipe », mais, faire mieux que la dernière participation où nous avons terminé en quarts de finale.

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A vous entendre, on pourrait croire que vous faites dans du triomphalisme. Cette Ligue des champions, c’est quand même la crème de ce que l’Afrique a comme qualité. Ne craignez-vous pas d’être désillusionné ?

Nyong-et-Kellé n’est pas une équipe qui brille par des discours pompeux et autres déclarations pour animer la galerie. Nous ne sommes pas en Tunisie pour jouer les figurants. L’expérience de nos précédentes participations nous oblige aujourd’hui à faire mieux que participer. Les filles m’ont fait la promesse de rehausser le niveau et se donner corps et âme pour cette compétition. Je les crois sur parole et mon rôle en tant que coach, est de les accompagner dans cette perspective. Elles vont mouiller le maillot ; je n’en ai aucun  doute. L’objectif reste celui de se hisser au podium et nous pensons modestement que nous avons les armes et le potentiel pour y parvenir. Tout ce que nous attendons, c’est que la compétition démarre effectivement et que nous prouvons à l’Afrique que Nyong-et-Kellé est un nom qui compte dans le concert des grandes et prestigieuses équipes du continent.

Pensez-vous avoir élaboré une stratégie de jeu payante pour dompter les équipes sénégalaise, kenyane  et nigériane logées dans votre Poule (B)?

Je me refuse de dévoiler ma stratégie de guerre à votre micro. Cela relève exclusivement du staff technique et des joueuses. Nous sommes à une compétition où le moindre détail peut vous faire couler. Tout ce que je peux vous dire, c’est que nous avons la ferme conviction que la force de notre collectif et notre rage de vaincre peuvent faire déplacer les montagnes. Et cette assurance nous garantit que Nyong-et-kellé a toutes les chances pour avoir une place sur le podium. Au regard de la préparation psychologique, technique et tactique dont les filles ont bénéficié, nous croyons en toute modestie et sans insulter le potentiel des autres équipes, avoir un groupe redoutable et performant.

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Dites-nous, est-ce que les tracasseries de voyage marquées par les difficultés à trouver les vols en partance pour Tunis et l’arrivée tardive de Nyong-et-Kellé dans la ville hôte de la compétition, ne vont pas quelque peu émousser les filles ?

Les filles ne sont pas émoussées ; elles n’abordent pas la compétition en victimes résignées. Elles ont l’habitude des grandes compétitions et ne pourront pas se limiter à des détails de petite importance. Elles veulent compétir et ont hâte de démarrer le tournoi avec toute la hargne qui les anime. Nous venons à cette compétition avec des objectifs bien clairs.  Nous savons ce que nous voulons et de surcroît, nous bénéficions de l’appui du ministre des Sports et de l’Education physique, notre tutelle, et l’Etat du Cameroun. Le pays a les yeux rivés sur nous. Nous n’avons pas droit à l’erreur.

Propos recueillis à Hammamet par Christian TCHAPMI (Celcom Fécavolley)

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