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Intérêt pour l’art africain, en hommage à Sindika Dokolo

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Chronique culturelle de NEW

Parcourant le fil d’actualité sur mon compte Facebook, je tombe sur un article présentant un Africain qui investit dans l’art africain, qui se plaint que le gros de la production intellectuelle et artistique africaine se trouve en dehors du continent. Il s’appelle Sindika Dokolo. Il interpelle les concernés à  remédier à cet état de chose. Je partage son opinion !

Lire aussi :Restitution des objets d’art africains : au Cameroun de faire la demande 

Comprenons le bien, les enjeux qui se dessinent pour l’économie mondiale sont avant tout d’ordre culturel. Les arts et la culture sont encore les seules engeances économiques à connaître une stabilité relative et donc le marché se dynamise de  façon exceptionnelle. Le secteur créatif est le secteur d’avenir que la spéculation financière n’a pas encore gangrené complètement. Secteur vers lequel de gros investisseurs et investissements sont en train de s’orienter. Or il se trouve que la production artistique occidentale ait atteint son paroxysme, en termes de valeurs esthétiques, alors que celle d’Afrique, d’une richesse incommensurable était jusque-là inexplorée. Le regain d’intérêt qu’elle suscite ces derniers temps n’est pas anodin. Elle constitue l’essence même de ce que l’on nomme « valeurs refuges », pour un marché occidental en perte de vitesse.

Lire aussi :La coopération Sud-Sud à l’heure des grandes mutations sur le continent – réalité au Cameroun 

Une fois de plus, il s’agit pour eux de venir puiser, voire piller sur le continent africain les matières premières pour alimenter leur marché et économie, en nous laissant exsangue. L’absence de vision prospective et politique culturelle conséquente de nos États africains entraînent, comme par le passé, que nous assistons hagards aux pillages de nos richesses artistiques, de notre patrimoine culturel, au profit de l’Occident, pour enrichir le Nord et tenir en laisse le Sud.

Il faut s’interroger sur le refus catégorique de la France de restituer le patrimoine artistique pillé au Bénin lors de sa conquête coloniale. C’est parce que cela représente une source de devises énormes. Combien engrange le Musée du Quai Branly et d’autres musées et galeries, seulement en termes de visites payantes ? Les édifices sont construits et aménagés pour abriter des produits à forts potentiels de valeurs ajoutées et non pour orner une ville comme Paris. Nos œuvres extirpées encore et toujours de l’Afrique en font partie. Alors que faire ?

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