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AccueilIndustrialisation du Cameroun… La réponse se trouve en Chine

Industrialisation du Cameroun… La réponse se trouve en Chine

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C’est la quintessence de la conférence des Journées économiques, industrielles et commerciales du Cameroun en Chine. Une rencontre ciblant notamment, tout entrepreneur, porteur de projet.

Tous les Camerounais d’ici, de la diaspora, qui souhaitent investir au Cameroun doivent s’inscrire pour les Jeicac en Chine. C’est le laboratoire du monde.
Jean Marie Aboganena

 Pourquoi aller en Chine ? C’est autour de cette interrogation que le Commissaire général des Journées économiques, industrielles et commerciales du Cameroun, Jeicac, a réuni les entrepreneurs, porteurs de projets, start-up…à la Fiac à Douala, le 3 avril. Comme n’a cessé de le marteler le Commissaire des Jeicac, Jean Marie Aboganena, «l’émergence du Cameroun passera par l’industrialisation.» Les clés de cette industrialisation se trouvent selon lui en Chine. Il se base sur plusieurs faits. La Chine jouit d’une balance commerciale largement excédentaire. «Les importations ont bondi de 16%, avec l’augmentation du prix des matières premières que la Chine consomme abondamment, et aussi grâce à une demande intérieure solide. L’excédent commercial chinois est de 422 milliards de dollars. Le marché chinois est structurellement déficitaire en lait», souligne Jean Marie Abogabena. En sus du fait que la destination Chine soit énormément sollicitée par les chefs d’Etat, Aboganena met en emphase des chiffres évocateurs.

On apprend que la Chine a importé 3milliards de litres de lait en 2017 ; 700.000tonnes de viande bovine. La Chine est le premier importateur mondial de viande ovine, avec plus de 150.000tonnes importées en 2017 ; cinquième importateur mondial de la viande de volaille. Le pays de Xi Jinping a importé 91 millions de tonnes de graines de soja. 1er importateur mondial de déchets solides… C’est dire que le pays est une niche d’affaires pour le Cameroun. «La Chine pourrait importer notre lait, nos porcs, nos matières premières si nous les produisons en quantité industrielle. Si nous développons nos secteurs, c’est chez nous que la Chine importera. Ce pays c’est 1milliards400millions de potentiels consommateurs de made in Cameroon.» Pour produire en grande quantité, il faut des machines. «Tous ces équipements, on les trouve en Chine. Nous visons tous les secteurs d’activités, parce qu’il n’y a pas un seul dans lequel la Chine ne soit pas en avance. La Chine fabrique toutes sortes d’équipements dont nous avons besoin pour développer notre tissu économique. La Chine c’est tout à la fois, d’où les Journées économiques, industrielles et commerciales du Cameroun en Chine. C’est un évènement d’une semaine (du 20 au 27 avril 2018) au cours de laquelle nous allons exposer les produits made in Cameroon. Il y aura des communications, des conférences, des échanges, des rencontres B to B entre les investisseurs Chinois, financiers, entrepreneurs dans tous les secteurs. La Chine regorge à la fois de techniques, de financement, du savoir-faire

C’est la quintessence de la conférence des Journées économiques, industrielles et commerciales du Cameroun en Chine. «Le Camerounais est con, sauf qu'il ne le sait pas. Nous avons un problème de mentalité au Cameroun et je crois qu’on devrait aussi aller en Chine pour comprendre, copier leur sens du patriotisme
Paul Biya et son homologue Xi Jinping.

«Le Camerounais est con»

Urologue et homme d’affaires, Dr Nick Ngwanyam sera de la délégation des Jeicac. Devant les lamentations de certains entrepreneurs sur le coût du voyage -3millions Fcfa, 5millions Fcfa et 6millions Fcfa- l’homme a surgi dans la salle pour relever le caractère important du rendez-vous. «Le Camerounais est con. Il est vide dans la tête, sauf qu’il ne le sait pas. On veut aller dans les grandes universités, avoir de gros diplômes et se bomber le torse. Nous avons un problème de mentalité au Cameroun et je crois qu’on devrait aussi aller en Chine pour comprendre et copier leur mentalité, leur sens du patriotisme. Je suis allé en Chine plusieurs fois, et je vous promets que si vous y allez, vous ne le regretterez pas. La somme que l’organisation nous demande n’est rien. Il faut dépenser pour gagner. Ce n’est pas à l’organisation, ni à l’Etat de financer. L’Etat n’a pas d’argent. C’est le secteur privé qui développe un pays, produit de l’emploiColbert Tchakounte est l’inventeur de la Tchak’s Guard, la lampe qui prévient les pannes électriques et électroménagères. Une invention qui ne fait qu’attirer des prix. A son grand bonheur, les organisateurs des Jeicac ont rassuré Colbert Tchakounte qu’il sera du voyage pour la Chine. «Je vais chercher les financements, des entreprises chinoises avec lesquelles je pourrai travailler et produire en grande quantité Tchak’s», se réjouie-t-il.

Valgadine TONGA

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