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AccueilA La UneGrand prix Francophilie des Médias 2022 : le sacre de Asta Augustine

Grand prix Francophilie des Médias 2022 : le sacre de Asta Augustine

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Les qualités rédactionnelles de la journaliste de Crtv Extrême-Nord, ont créé l’unanimité chez les membres du jury.

Le Grand prix Francophilie des Médias (GPFM) 2022  a connu son apothéose, ce dimanche 17 juillet, avec la cérémonie des Awards. Les membres du Réseau des journalistes culturels du Cameroun (RJ2C), la présidente de Les Mariannes, l’ambassadeur de France au Cameroun, les autorités traditionnelles, la Miss Cameroun, les représentants des ministères des Relations extérieures, de la Communication, des Arts et de la Culture…ont convergé vers le Palais des Congrès pour assister à ce clap de fin. Entre ponctuations musicales, allocutions, danses, les invités se délectaient. La trentaine de finalistes un peu moins. Les cœurs battaient la chamade. D’autant plus quand on sait la constitution du jury de cette édition : Marcel Amoko, Chetah Bile, Blaise Etoa, Beaugas Orain.

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«Nous avons reçu un certain nombre de travaux dans quatre catégories, radio, télévision, presse digitale et presse écrite papier, explique Chetah Bile. Et de poursuivre : Nous avons reçu des travaux, soyons honnêtes, de qualité très diverses, qui ont causé quelques pincements au cœur, mais aussi des travaux de très grandes qualités. Ces lauréats n’auront pas à rougir de leurs travaux. Ils nous a été demandé de nous intéresser à la qualité journalistique de ces travaux, à l’originalité en rapport à la thématique qu’est le patrimoine, et puis à la capacité de ces candidats à faire usage de la langue parce que c’est quand même le Grand Prix Francophilie des médias.» Ainsi, sur la centaine de candidatures déposées, c’est Mathias Mouendé Ngamo du journal Le Jour qui a décroché le prix journaliste culturel presse écrite. En télévision, c’est le travail du freelance Tamo Tabe qui a été plébiscité. Pascal  Ndanga de la Crtv Nord-Ouest a reçu le Prix du journaliste culturel radio. Et en presse digitale, c’est l’article de Junior King Ondoua a séduit le jury.

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Le prix spécial a été décerné à la journaliste freelance Pélagie Nguimbouss. Pour la catégorie photojournalisme, la présidente du jury, la photographe internationale Patience Eding a remis le Grand prix photojournalisme à François Omgba de Cameroon Tribune, car «sa photo illustre ce que nous devons maintenir dans notre patrimoine agricole», a soutenu Patience Eding. Et le Prix spécial photojournalisme a été décerné à Benoît Mallet de la France, «parce que son travail valorise notre patrimoine sportif, notamment les sports nautiques.» Au-dessus de toutes ces distinctions, ce qui peut être considéré comme la palme d’or, le sacre qui coiffe toutes les distinctions est revenu à Asta Augustine. La journaliste de Crtv Extrême-Nord a remporté le Grand Prix Journalisme culturel de l’année. Les médias se démarquant culturellement ont tout aussi été récompensés.

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𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨𝐩𝐡𝐢𝐥𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐌é𝐝𝐢𝐚𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟐 : 𝐥𝐞 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐀𝐬𝐭𝐚 𝐀𝐮𝐠𝐮𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞
Photo de famille, GPFM 2022.

La Troisième édition du GPFM était couplée au 10ème anniversaire du RJ2C. «Convaincus que la route est encore longue et que beaucoup reste encore à faire, avec notre jeune et dynamique équipe de chevaliers de la plume culturelle, nous voulons célébrer l’excellence et susciter l’émulation, le dynamisme et l’engagement dans le métier de journaliste culturel. Le but du RJ2C est également d’œuvrer pour l’amélioration de la qualité du journalisme culturel par le biais de plaidoyer auprès des patrons des médias, non sans développer la solidarité, l’entraide, la convivialité et l’engagement entre les membres. L’ambition étant de se positionner comme outil de promotion du riche patrimoine culturel camerounais», a martelé la présidente fondatrice du RJ2C, Laurentine Assiga.

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Parrain de l’évènement depuis ses débuts, l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou, a renouvelé tout son soutien «pour que la presse soit encore plus forte que ce qu’elle est aujourd’hui. La culture également, parce que ce qui m’émerveille c’est la richesse, la diversité culturelle. D’ailleurs, ce soir à Paris, se clôture un évènement que nous avons organisé depuis trois mois sur La Route des Chefferies.» Représentant du président international de l’Union de la presse francophone, par ailleurs parrain professionnel de l’évènement, le Directeur de publication Saliou Diagne a souligné que «les journalistes camerounais sont connus pour leur implication dans toutes les activités de la presse francophone et surtout pour leur dynamisme. Le président de l’Upf transmet sa satisfaction et félicite plus précisément le Réseau des Journalistes Culturels du Cameroun, très dynamique, qui devrait inspirer beaucoup d’associations faitières».

Le rideau tombe ainsi sur ces noces d’Etain, qui étaient aussi un grand hommage au sultan roi des Bamouns Ibrahim Mbombo Njoya.

Valgadine TONGA

 

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