Du 2 septembre au 30 novembre 2024, le groupe camerounais Gaëlle Wondje Quartet effectue une résidence de création dans la ville de Hangzhou, avec de nombreux shows à la clé.
Une fois n’est pas coutume ! En lieu et place de la diplomatie et des échanges commerciaux, l’on parlera de culture et musiques dans les relations Sino- Camerounaises. Du 2 septembre au 30 novembre 2024, le groupe Gaëlle Wondje Quartet séjournera dans la ville touristique de Hangzhou, située au Sud-est de la Chine, ceci dans le cadre de la résidence de création qu’effectuera ce groupe de jazz.
Lire aussi :Gaëlle Wondje : « Nous souhaitons mettre en valeur les artistes appartenant au courant Kamer jazz »
Cette résidence de création est le fruit de la collaboration entre Yari productions de l’éminente promotrice de jazz chinois, vivant au Canada, Haiying Song et du promoteur du Douala musique art festival, Domaf, Didier Toko, sous la supervision du Conseil camerounais de la musique. La troupe conduite par Gaëlle Wondje était face à la presse hier jeudi 22 août 2024 à Douala, à l’effet d’annoncer cette collaboration culturelle entre la Chine et le Cameroun.
Lire aussi :Chronique culturelle de NEW : le Jazz jusqu’aux confins des constellations
Rencontre d’échanges, élaboration de projets et des collaborations ponctueront ce séjour de trois mois dont le point culminant sera les 78 spectacles que donnera le groupe, déjà très enthousiaste pour l’évènement. L’idée, précisent à la presse, ces lions indomptables du jazz made in Cameroun, est de vendre le Jazz made in Cameroun et surtout de créer un véritable pont culturel entre le géant d’Asie et le Cameroun. À en croire les panélistes, en plus d’être une puissance économique et industrielle, la Chine constitue de plus en plus un grand carrefour de festivals de jazz, qui voient défiler de grands noms de ce rythme dans le monde. Gaelle Wondje Quartet aura l’insigne plaisir de défendre les couleurs du jazz camerounais et au-delà, à travers 78 scènes vivantes.
Lire aussi :Musique : de grands classiques camerounais revisités sur un air de jazz
C’est donc une opportunité qu’entend saisir Gaëlle Wondje et son groupe. Les plénipotentiaires du « jazz kamer » sont d’ailleurs « conscients des enjeux de ce voyage qui est loin d’être des vacances pour nous. Nous allons travailler avec acharnement pour relever le défi. Certes, nous allons représenter notre culture, mais il va falloir qu’un pont culturel se crée et que des accords soient conclus sur le plan musical. Nous voulons que notre culture aille à la rencontre de l’international, mais il faudrait aussi que l’international vienne nous rencontrer », livre Gaëlle Wondje.
Blanchard BIHEL