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Gaëlle Wondje : « Nous souhaitons mettre en valeur les artistes appartenant au courant Kamer jazz »

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La chanteuse camerounaise d’afrojazz Gaelle Wondje, présente la première édition du Festival du Jazz et des musiques actuelles qui se tient du 29 au 30 mars.

 

Du 29 au 31 mars 2024 aura lieu la première édition du Festival de Jazz et des musiques actuelles du Cameroun, parlez-nous de ce projet ?

Le Cameroun, berceau de nos ancêtres est reconnu pour être un vivier international, une source intarissable qui abreuve l’industrie musicale de par le monde avec ses artistes et ses musiciens de haut niveau. Autant dans le milieu de la World music, et des musiques actuelles que dans celui du Jazz. Car oui, aujourd’hui le monde est un village planétaire, mais dans lequel il est plus que jamais important d’être ancré et s’abreuvé à la source. Force est de constater que les espaces d’apprentissage, d’expressions, de partage et de rencontres artistiques et musicales ont besoin d’être multipliés sur notre territoire.  D’où la création du Festival de Jazz et des Musiques Actuelles du Cameroun en abrégé Fejamac. Ce festival se positionne comme le point de convergence du mouvement que nous nommons Kamerjazz sur notre territoire. Nous le savons, le jazz et le blues font partie de notre patrimoine et sont inscrits dans notre Adn. Nous les avons développés au Cameroun au gré de nos rythmes et sonorités. Au nom de ce courant, nous avons des sommités comme précurseurs Manu Dibango, Charles Ewanje, Vincent Nguini, Jaylou Ava, Jack Jehim, Etienne Mbappe, Richard Bona, Blick Bassy etc. Le Fejamac est une fenêtre sur le territoire et dans le monde du Kamerjazz et par extension des artistes de chez nous.

Lire aussi :Chronique culturelle de NEW : le Jazz jusqu’aux confins des constellations 

Qu’est –ce-qui vous a motivé à créer ce festival?

C’est le manque de plate-forme de diffusion et d’expression pour le Kamer jazz, et donc par extension lui donner de la visibilité. Entendez par Kamer jazz, le jazz made in Cameroon.

Je profite d’ailleurs de ce moment pour remercier le comité de l’association et l’équipe du festival qui m’accompagnent au quotidien. Car il faut dire le Fejemac est présenté par  l’Association Prode (protection de l’enfant)  dont je suis la présidente. Dans nos statuts, nous avons logé nos objectifs dans l’article 3 : dont quelques-uns sont : promouvoir des activités de prévention, de formation, d’accompagnement ; d’animation à caractère culturel, social, et de coaching dans la réalisation d’infrastructures et de projets ; promouvoir l’art, l’éducation de base, le développement culturel économique et social de tous les citoyens à travers les jeunes ; éduquer et sensibiliser les jeunes au travers des disciplines artistiques. C’est pour s’inscrire en droite ligne avec notre vision que la Protection de l’enfance présente le Festival de jazz et des musiques actuelles du Cameroun.

Lire aussi :Musique : de grands classiques camerounais revisités sur un air de jazz 

N’est-ce pas un festival de plus et un festival de trop ?

Dans la ville de Douala, ou sur l’ensemble du territoire, à mon humble avis, nous  manquons de plateformes d’expression et de diffusion professionnelles.

Qu’attendez-vous de ce festival ?

Nous souhaitons mettre en valeur  les artistes appartenant au courant Kamer jazz qui sont marginalisés au Cameroun, la valorisation d’un courant ou genre musical et la création d’un mouvement fort autour de celui-ci.

On parle du festival de Jazz et des musiques actuelles, pourquoi le Jazz  et non pas les musiques nationales ou les rythmes patrimoniaux ?

Au-delà du Jazz…nous parlons ici du Kamer jazz.

Une fois qu’on le dit, on comprend que nos rythmes patrimoniaux et musiques nationales sont au premier plan concernés dans cet événement.

Nous  sommes à quelques semaines du début du Fejamac, où en êtes-vous avec les préparatifs ?

Sur une échelle de 1 à 100 je dirai que nous sommes prêts à 70 ou 80%. Les préparatifs vont bon train. Nous sommes motivés et optimistes.

 Quelles sont les activités qui vont meubler ce festival ?

On aura deux talks : le premier portera sur le thème du festival : « ancrage et retour aux sources » ;  et le second  thème sera : « les femmes dans l’industrie de la musique au Cameroun ». On aura un atelier éveil pour les enfants autour des instruments atypiques camerounais, une résidence de création en hommage à Manu Dibango et des showcases.

Qui sera la tête d’affiche de cette édition ?

On a 3 têtes d’affiche : Armand Biyag, Jazzstellation, Herve Nguebo. Ensuite, un appel à candidature a été lancé et suite à cela 5 artistes ont été retenus : il s’agit  de Taff 2 Taff de la Guinée équatoriale, Bruno Voganne du Togo, Nda Chi, La voix à Mondavic, Dietmar Ntakou tous du Cameroun.

Entretien avec Blanchard BIHEL

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