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Droit à l’information : les sourds et malentendants exclus des médias au Cameroun

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La question préoccupe au plus haut point la Commission des droits de l’Homme du Cameroun.

Wikipédia définit le sous-titrage comme « une technique liée aux contenus audiovisuels, notamment cinématographique, consistant en l’affichage de texte au bas de l’image, lors de la diffusion d’un programme, comme un film. Cette technique qui a d’abord été utilisée pour le cinéma, a ensuite été transposée à la télévision, où elle peut concerner tous types de programmes comme les séries télévisées, les documentaires, les journaux télévisés, etc. » Le sous-titrage pour sourds et malentendants (parfois abrégé ST SM ou SME) est quant à lui « une technique d’affichage d’un texte au bas de l’écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d’une déficience auditive ». Il est devenu obligatoire en France depuis 2000. Ce qui permet à tous les publics de s’informer, de s’éduquer et de profiter de tous les autres services des médias audiovisuels.

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Au Cameroun, les personnes souffrant de déficience auditive sont totalement exclues des programmations des chaines. Cette marginalisation qui fait d’elles des personnes entièrement à part, ne cesse d’inquiéter la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Cdhc. Qui une fois de plus attire l’attention des médias audiovisuels et des organes de régulation. A la faveur de la 7ème édition de la journée internationale des langues des signes célébrée ce 23 septembre 2024, le président de la Cdhc, le Professeur James Mouangue Kobila est revenu sur la question : « La Commission réitère ses recommandations formulées à l’occasion de la précédente édition de la Journée internationale des langues des signes aux patrons des chaînes de télévisions publiques et privées : i) de mettre en place une fenêtre d’informations en langue des signes au moins dans une édition du Journal télévisé chaque jour ainsi que dans la documentaires audio-visuels et  ii) d’insérer, de manière systématique, des sous-titres pour des personnes sourdes et malentendantes dans tous les programmes télévisés. »

Lire aussi :Travail décent au Cameroun : les personnes handicapées y ont aussi droit  

Accès aux administrations publiques : le chemin de croix des handicapées

Comme l’indique le thème de cette 7ème édition, la Commission fait la recommandation aux patrons de médias audiovisuels : « Inscrivez-vous pour les Droits à la langue des signes ». La Commission souligne pour le regretter que parmi les enfants atteints d’une déficience auditive en général, les sourds en particulier rencontrent des difficultés liées à l’accès à l’apprentissage des langues des signes, ce qui entraîne des retards dans l’acquisition des techniques linguistiques y afférentes dus à des facteurs politiques et sociologiques qui les empêchent d’avoir accès à des contextes riches en langues des signes. L’intégration des personnes sourdes et malentendantes passera aussi par la prise en considération de leur existence dans les médias.

Valgadine TONGA

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