La problématique était au centre d’un forum de deux jours à Douala. Une initiative de l’Organisation internationale de la Francophonie.
«Soutenir le développement de l’entrepreneuriat en Afrique centrale». C’est le fil conducteur qui a soutenu les échanges du 31 mai au 1er juin 2018 au Groupement inter-patronal du Cameroun. Entreprendre en francophonie est un forum initiée par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) pour promouvoir l’entrepreneuriat chez les femmes et les jeunes en Afrique subsaharienne. C’est la première initiative du genre qu’organise l’Oif en Afrique centrale. Plus d’une centaine de participants de la sous région, dont des acteurs économiques, des porteurs de projets, des structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) se sont échangés leur savoir-faire sur le développement de l’entrepreneuriat.

Il s’est agit singulièrement de présenter les politiques, initiatives et dispositifs publics innovants de soutien au développement de l’entrepreneuriat ; valoriser les secteurs porteurs ainsi que opportunités d’affaires dans la sous région Afrique centrale ; Créer des opportunités de rencontres B2B entre acteurs de l’écosystème entrepreneurial ; mettre en réseau les acteurs de l’entrepreneuriat de la sous région ; partager les bonnes pratiques et des mesures innovantes mises en œuvre en faveur de l’entrepreneuriat notamment chez les femmes et les jeunes. «Ce programme a été mis en place pour accompagner et appuyer de façon technique les incubateurs, apporter notre soutien à l’environnement économique de l’entreprise et tout ce qui est réseautage et partage d’expériences. La valeur ajoutée ici, c’est de pouvoir réunir en un endroit précis un certain nombre d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial qui puissent partager leurs expériences et proposer des solutions», a indiqué le directeur du bureau régional de l’Oif pour l’Afrique centrale Boubacar Noumansana.
La question de l’entrepreneuriat est d’actualité dans les pays de la sous région, notamment le Cameroun, où la fonction publique ne fait plus courir. Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, Serge Etoundi Ngoa confie : «Même si les résultats ne sont pas très perceptibles, le taux de la production nationale des cinq dernières années, comparé à celui des dix dernières années, connait une grande évolution. Malgré les problèmes auxquels nous faisons face, le Cameroun n’a jamais autant produit.»
Valgadine TONGA