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Chronique culturelle de NEW : Imbroglio autour de concerts avec des vedettes étrangères

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Une fois de plus, le curseur se déplace sur le paysage musical du mboa pour pointer une polémique autour de la production de spectacle vivant, avec un artiste étranger en vedette, en l’occurrence Fally Ipupa. Le même avait déjà défrayé la chronique dans le même sens, il y a quelques années, pour des raisons similaires, avec une autre entreprise installée sur le territoire national. Et il est loin d’être le seul dans ce cas. Presque toujours, la complainte vient des collègues artistes locaux, soulevant la sempiternelle rhétorique d’indifférence dont ils sont l’objet de la part de telles entités, en termes de sponsoring (parrainage) ou de mécénat. Il se trouve toujours des gens en face pour leur opposer l’argumentaire de manque d’épaisseur et d’envergure internationale qui justifierait un intérêt certain pour leur personnalité artistique.

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Cette fois-ci encore, on ne déroge pas à la règle, en brandissant urbi et orbi les états de service remarquables de la Star Congolaise, par rapport à ceux d’une Lady Ponce qui a eu l’outrecuidance de sonner le tocsin à son encontre. Avec elle, c’est pratiquement tous les artistes vedettes du mboa qui sont vus comme des nains de jardin à côté du fils spirituel de Koffi Olomide. Ce qui n’est pas sans rappeler les batailles épiques langagières entre différents protagonistes à lui acquis face à ceux défendant son ami et Alterego Petit Pays, en d’autres temps et époque.

En l’espèce, le reproche est fait à l’entreprise de capitaux publics, Camtel de lancer une nouvelle marque de produits et services Blue, par un spectacle vivant au Stade de la Réunification de Bépanda à Douala, avec la couverture d’un entrepreneur de spectacle local, Patou Ebongue. Camtel serait ici un sponsor majeur de cet événement, avec la superstar congolaise comme la véritable tête d’affiche et notre Ben Decca national et d’autres Stars du moment en mal de puberté précoce musicale. Ce qui est très mal perçu par certains, c’est le fait de débourser probablement plusieurs dizaines, voire centaines pour avoir l’artiste congolais sur ce plateau (certaines indiscrétions l’estimant à la bagatelle somme de 100 ou 150 millions de francs de colonisation française sans discontinuer), lorsque son aîné et toujours en course sur plus de 40ans de carrière serait à 20millions.

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Alors de nombreuses langues se sont déliées, dans un déchaînement de prise de position en faveur de Fally Ipupa ou Lady Ponce, pourfendant ou défendant le fleuron de l’économie nationale, destinataire attitré de l’argent du contribuable « continentais ». On invoque alors la quasi camerounité du riverain du fleuve Congo, son statut de Star planétaire à côté de laquelle on prétend qu’aucune Star du mboa ne tient la comparaison, ni son colistier sur ce plateau du Stade de la Réunification de Bépanda, ni l’autre superstar nationale, Petit Pays. Surtout qu’il venait à peine de réaliser l’exploit d’un concert au Stade des Martyrs de Kinshasa en plein d’œuf. En contradiction, on oppose la nécessité d’un protectionnisme économico-culturel, que d’autres ont tôt fait d’assimiler à la xénophobie.

Elie Walter NGAMBI, aka NEW

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