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Changements climatiques : les pays du Bassin du Congo toujours sous financés

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L’atelier de coordination de l’initiative Comifac-Wwf qui se tient à Douala les 27 et 28 février 2024 à Douala, vise à trouver les pistes pour augmenter les financements de ces pays en vue de la préservation de leur biodiversité.

Comment augmenter les flux de financements en faveur des forêts du bassin du Congo ? C’est le fil conducteur de l’atelier de coordination de l’initiative Comifac-Wwf et de réflexion sur la gouvernance des initiatives de financements climatiques et de biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo qui se tient à Douala du 27 au 28 février 2024 ( Comifac étant la Commission des forêts d’Afrique Centrale ; Wwf, le Fond Mondial pour la Nature).

Avec moins de 4% des financements, constitués d’aides publiques au développement (67%) et des prêts (25%), les forêts du bassin du Congo occupent le dernier rang des trois forêts tropicales, (forêts de l’Amazonie, et la forêt de l’Asie du Sud-est), en terme de financements. « Cet atelier  porte sur l’initiative Comifac-Wwf qui vise l’augmentation des flux de financements pour la préservation des bassins du Congo. Comme vous le savez peut être déjà, le bassin du Congo reçoit très peu de financements par rapport à d’autres bassins de forêts tropicales. Notamment le bassin Amazonien et le bassin de l’Asie du Sud-est.  Les forêts du bassin du Congo sont très importantes pour la mise en œuvre de l’accord de Paris sur les changements climatiques, et aussi pour la mise œuvre du cadre mondial pour la biodiversité », souligne  Laurent Some, directeur des politiques et des partenariats du Wwf Afrique.

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Malgré les menaces auxquels font face les pays du bassin du Congo, notamment la déforestation, la dégradation des forêts, le braconnage, l’exploitation minière, ces pays ont depuis le Sommet de Rio sur le développement durable et celui de Kyoto sur le climat,  consenti d’énormes efforts en termes de politique, de législation et d’actions ayant permis de conserver leurs écosystèmes forestiers qui sont parmi les plus riches en carbone et en biodiversité du monde.

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Ces efforts ont permis, selon le Fond Mondial pour la Nature, à limiter le taux de déforestation entre 0,01 à 0,33%. Lesquels efforts nécessitent encore plus de moyen pour permettre au bassin du Congo de jouer le rôle qui est le sien dans la préservation et la conservation de la biodiversité. « Nous avons besoin des financements importants pour faire face à ces défis. Malheureusement, les financements que nous recevons ne sont pas à la hauteur des services éco systémique que fournissent les forêts du bassin du Congo. C’est la raison pour laquelle, le Wwf et la Comifac ont lancé cette initiative qui vise à accroitre les flux de financement en direction de de notre sous-région pour la préservation des forêts. Nous sommes à Douala pour travailler avec les coordinations nationales, sur la socialisation et l’appropriation de cette initiative par les différents pays membres de la Comifac. Il sera question au cours de ces travaux d’échanger autour des thèmes de références pour les ateliers nationaux que nous allons organiser, de discuter sur les options de financements qui vont alimenter cette initiative, de fixer également une feuille de route claire pour la tournée qui sera organisée dans les différents pays membres de la Comifac concernés », ponctue Laurent Some.

Il sera aussi question au cours de ces travaux, d’amener les parties prenantes à comprendre les promesses de financements qui sont faites par les pays industrialisés et avoir la possibilité d’accéder à ces financements. « Nous allons chercher à savoir où se trouve l’argent. Une chose très importante quand on parle de l’Afrique c’est que les bailleurs de fonds sont frileux, parce qu’ils n’ont peut-être pas confiance. Il faut donc créer ce cadre de confiance qui est assez important pour nous », explique le directeur exécutif du Comifac, Chouaibou Nchoutpouen.

Comifac et le Fond mondial pour la nature ont signé en date du 19 décembre 2023, un mémorandum de Collaboration visant entre autres à développer cette Initiative, mais également à renforcer la Comifac dans le processus de gouvernance des initiatives de financement climatique et de la biodiversité en faveur des forêts du Bassin du Congo.

Blanchard BIHEL

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