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Canon sportif de Yaoundé : mutinerie au sein de la caserne des Mekok Me Ngonda

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Quatre jours après la désignation d’un nouveau Conseil d’administration, le Kpakum replonge dans la tourmente. Une communication du Comité des sages annonce la suspension d’Emmanuel Mve et Châtelain Kono de toutes activités liées à la vie du club.

Début de magistère sous des coups de canon ! Les démons de la division refont surface. L’ère Pierre Wome Nlend commence par des tirs nourris de mortiers. La paix n’est pas pour aujourd’hui. Désigné président du Conseil d’administration des Mekok Me Ngonda à l’issue de l’Assemblée générale tenue le 26 décembre à Yaoundé, l’ancien défenseur international essuie son premier revers. Alors qu’on le présentait comme l’hirondelle qui apporterait le printemps au sein de la maison des rouges et verts de Nkoldongo, le Comité des sages sert à la nouvelle équipe, sa première soupe salée. En effet, une communication de cette instance rendue publique le 31 décembre 2018, annonce la suspension d’Emmanuel Mve Elemva et Châtelain Kono de toutes activités liées à la vie du club. On les accuse d’avoir violé plusieurs des textes fondateurs du club, les articles 10, 13, 16 et 17 des statuts. Toutes les résolutions de l’Ag du mois dernier se voient ainsi rejeter puisque selon l’article 13, c’est au Conseil des Sages de présider les assemblées générales.

Quatre jours après la désignation d’un nouveau Conseil d’administration, le Kpakum replonge dans la tourmente. Une communication du Comité des sages annonce la suspension d’Emmanuel Mve et Châtelain Kono de toutes activités liées à la vie du club.
Emmanuel Mve Elemva félicite (à droite), fécilite Pierre Wome Nlend (à gauche).

Insurrection

Suffisant pour comprendre que la guerre a repris de plus belle au Canon. Les années se suivent et se ressemblent. Déchiré par des guerres de leadership, la mésestime des textes et statuts, des mouvements d’humeur, des appels au soulèvement des supporters, les batailles de clans, les crises internes auxquels se greffe la misère dans laquelle baignent joueurs et membres du staff technique, le club octogénaire repart sur les sentiers de la dissidence. De désaccords en désaccords, la paix des braves qu’on croyait avoir scellé, a prêté le flanc à une nouvelle « insurrection » dans la caserne. Les clans ont refait surface et le Kpa-Kum s’est réduit en miettes. L’éternel conflit entre le Conseil d’administration et le Comité des sages n’est pas prêt de rendre son dernier épisode. Lire aussi :Canon de Yaoundé : Wome Nlend, l’hirondelle qui apporte le printemps ?

Conséquence, depuis sept ans, l’influence du Canon a considérablement baissé. Le dernier titre remporté remonte en 2002. Malgré cette traversée du désert, marquée par une disette prononcée de lauriers, le club a tenté de résister aux péripéties. En vain. Club le plus titré du pays avec dix championnats, onze coupes du Cameroun, trois trophées de Coupes d’Afrique des clubs champions, une Coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe, le « Kpa-Kum » de Ferdinand Koungou Edima et de Martin Ndongo Alega, dirigeants mythiques de ce club, après des saisons interminables sous assistance respiratoire, a finalement rendu l’âme, vaincu par l’avarice et l’égoïsme de ses propres pères. Affaire à suivre !

Daniel NDING

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