C’est l’une des missions que s’est donnée la société Kmer production à travers l’organisation de la journée culturelle dénommée «Our Origins/ Nos Origines» prévue le 5 octobre prochain à Yaoundé.
Non à l’acculturation ! Oui pour réunir parents, filles et fils du continent africain pour réapprendre l’histoire du Cameroun. C’est tout le sens à donner au combat de Grace Kama. Pour la promotrice de Kmer Production, il est surtout temps d’inciter la jeunesse camerounaise à opérer un retour aux origines. Par ailleurs, l’on note également depuis quelques années, une montée en puissance en milieu jeune, des déviances, dérives et dépravation des mœurs, notamment du fait de la consommation des substances psychoactives, compromettant sérieusement l’avenir de la jeunesse et le développement socio-économique du Cameroun.
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Consciente donc que cette tranche de la population a une mauvaise connaissance des richesses culturelles du Cameroun, le salut viendra certainement de la croisade contre l’acculturation criarde. D’où l’évènement du 5 octobre prochain qui résonne comme une invite à retourner aux sources.
Les sponsors se font rares
«Nous voulons organiser une journée culturelle pour ramener la jeunesse camerounaise et la population vers ses origines, vers ses racines, parce que la déperdition de nos traditions, de nos origines et de nos racines a une conséquence énorme par rapport à ce que nous voyons aujourd’hui dans la société », explique Grace Kama lors d’une conférence de presse, le 24 septembre dernier à Yaoundé.
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Elle qui voudrait que cette deuxième édition ait un impact positif sur les populations camerounaises, en dépit de l’absence des partenaires et autres sponsors. « Nous n’avons pas eu la chance, si je peux le dire ainsi, d’être soutenu par des partenaires que nous avions pourtant sollicités. Mais nous ne baissons pas les bras. Nous avons ceux qui ont accepté de nous accompagner, et nous espérons que pour les prochaines éditions, les autres prendront le train en marche. Parce que nous avons besoin de tout le monde », regrette la promotrice qui annonce au programme, un documentaire de 52 minutes.
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Daniel NDING
