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Edea 1er : la Socapalm et Udempsa soignent les riverains d’Apouh

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La Socapalm a accompagné la campagne de santé qui s’est tenue à l’esplanade de la chefferie du village Apouh à Ngog, le jeudi, 15 août 2024. Une initiative de Udempsa, association de jeunes étudiants en médecine de l’université de Douala.

Malgré les incompréhensions sur certaines questions d’ordre technique, la Socapalm et les villages qui l’environnent, sont appelés à vivre ensemble. C’est ce que nous a laissé entendre un responsable de cette société, rencontré en marge de l’évènement qui s’est tenu à la chefferie du village Apouh où, deux jours avant, des mouvements d’humeur s’étaient observés : les villageois qui réclament un espace vital, étaient sortis pour paralyser les activités de la Socapalm par le refus du replanting. « Nous pouvons être en désaccord sur certains points, mais avancer sur d’autres aspects », a laissé entendre le responsable.

Les médecins et jeunes étudiants de l’association Udempsa ( University of Douala English Medical and Pharmacy Stydents Association) ont, dans le cadre du programme annuel de leurs activités de terrain, effectué une campagne de santé au village Apouh, le jeudi 15 août 2024. « Nous faisons des descentes annuelles dans les villages et campagnes pour aider les populations. Et pour cette année, le village Apouh a été choisi pour faire partie de nos sites de campagne », affirme Dr Ayuk Ayamba Elisabeth, médecin généraliste de cette association.

Pour cette dernière qui salue la présence et le soutien technique et matériel de l’équipe médicale du dispensaire de la Socapalm d’Apouh, « les villages occupent une place importante dans nos actions de santé car les personnes ont beaucoup de difficultés souvent liées soit à la mobilité, soit aux finances pour se rendre en ville et se faire soigner. Parfois, dans certains villages il y a des centres de santé abandonnés. Ce genre de chose entraine souvent que certains enfants de 10 à 14 ans ne soient parfois pas circoncis et attendent une campagne de santé pour les soulager. On se dit donc qu’en allant dans les villages reculés, nous atteindrons des couches très défavorisées en leur apportant notre petite assistance », regrette Dr Ayuk Ayamba Elisabeth.

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La journée santé a consisté essentiellement à la sensibilisation et la consultation gratuites pour tous les malades.  Malgré un début timide et un manque de ferveur, cette campagne s’est déroulée dans une bonne organisation. A l’accueil des malades, un groupe constitué de jeunes étudiants de niveau 1 et 2 étaient chargés prendre leurs paramètres. Suivait alors l’étape de la consultation assurée par deux médecins, dont le médecin de la Socapalm. Après cela, le malade est envoyé au laboratoire où une autre équipe réalisait des tests. Après les résultats du laboratoire, c’est encore l’étape du médecin, qui prescrit l’ordonnance. L’équipe de pharmaciens boucle la chaine en remettant au malade le traitement approprié.

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Au cours de cette campagne, les malades ont pu bénéficier des tests de dépistage volontaire de Vih et dépistage gratuits des Ist, du test rapide de paludisme, etc. D’importants lots de médicaments issus de l’assistance matériel de la Socapalm leurs ont été gratuitement distribués. « Nous apportons un soutien en terme d’expertise, matériel et technique. Jusqu’ici, tout se passe bien, les malades sont vraiment intéressés par ce que nous faisons et ils adhèrent aux différents examens et aux soins que nous mettons à leur disposition. Avec l’important don de médicaments mis en place par la Direction générale, nous distribuerons aux malades les médicaments qui souffrent en partie du paludisme et des problèmes respiratoires », affirme Dr Motso Odile, médecin du travail de la Socapalm.

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De plus, « une fois par mois, nous faisons des descentes sur le terrain pour sensibiliser et distribuer des médicaments aux populations », déclare Dr Motso. Pour le chef du village qui a prêché par l’exemple en prenant lui aussi part aux consultations, cette initiative est à saluer : « C’est une très bonne initiative qui va dans l’intérêt des populations. Tout se passe bien, l’ambiance est bonne et les malades arrivent progressivement. C’est une initiative que nous apprécions à sa juste valeur. Nous ferons une évaluation à la fin pour voir ce que cela a donné », déclare SM Ditope Lindoume.

Malcolm RADYKHAL EPANDA de retour d’Apouh

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