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Nations Unies : la question du genre en débat

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L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ont meublé les discussions de la 68ème édition de la session annuelle des Nations Unies.

« Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ». C’est autour de ce thème fort interpellateur que se sont tenues les assises de la 68ème édition des Nations Unies. Cette Session ordinaire dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de la femme et de la jeune fille n’est pas un fait anodin.

Du 11 au 22 mars 2024, il  a été question pour les gouvernements, les organisations de la société civile, les experts et les militants et les différentes autres délégations venues de tous les coins de la planète, de convenir des mesures et des investissements pouvant mettre fin à la pauvreté des femmes et de faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes à travers le monde. La voie du Cameroun y a été portée par ses représentants lors de ces assises, une forte délégation multi-acteurs. La rencontre elle-même s’est déroulée en trois temps autour de plusieurs activités.

L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ont meublé les discussions de la 68ème édition de la session annuelle des Nations Unies. Le 8 mars 2024 par exemple, au matin, les femmes leaders du G100 ont organisé une conférence de presse pour annoncer la tenue du Women Économique Forum (WEF) de New York en soirée au prestigieux HARVARD CLUB ainsi que la conférence du G100, le 12 mars au matin. Des rencontres qui ont connu un réel succès. Le WEF a été ponctué par la remise du « Prix d’Excellence de la Femmes exceptionnelle » à une dizaine de femmes, dont la camerounaise Carole Mbessa Elongo, membre du Conseil mondial du G100 Branche Migrants et Recasement des réfugiés.

Lire aussi :Jif 2023 : la Cdhc dénonce les images sexualisées des femmes dans les médias 

« Le monde se trouve à un point tournant crucial pour l’égalité des sexes. Actuellement, 10,3 % des femmes à l’échelle mondiale vivent dans l’extrême pauvreté et sont plus pauvres que les hommes. Le progrès vers l’éradication de la pauvreté doit être 26 fois plus rapide pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030 » estime OnuFemmes. Et de préciser qu’il « faut 360 milliards de dollars de plus chaque année pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes dans le cadre d’un éventail d’objectifs clés mondiaux, notamment l’élimination de la pauvreté et de la faim. »

Lire aussi :Autonomisation de la femme…le leitmotiv de la GREFC-MD 

L’éradication de la pauvreté qui plombe les chances de développement des pays était également au menu. La présidente Mondiale du G100, Dr Caroline Sack Kendem, a insisté sur une solution de village écologique en bambou à moindre coût, intégrant 100 logements, 5 classes d’école, un centre de santé, des lieux de vie communautaire permettant de la formation, un centre administratif. Des experts comme ceux de l’Organisation internationale de la Migration (OIM) ou encore du HCR ont d’ores et déjà marqué leur accord pour participer à un tel projet. Le G100 a décidé de mobiliser les financements pour le démarrage de la phase pilote dans la ville de Foumban dans l’Ouest du Cameroun.

Daniel NDING

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