Sénatrice et présidente de la mutuelle Musaf, Patience Félicité Eboumbou a profité de la journée dédiée aux mères pour leur faire des dons, non sans les sensibiliser sur la crise relative au covid-19.
«La santé est un bien précieux. Mobilisons-nous pour la garder.» Cette phrase, devenue une maxime pour Patience Félicité Eboumbou Endene est le socle de la plupart de ses actions sociales. C’est d’ailleurs fort de cette conviction que la sénatrice, résidente dans l’arrondissement de Douala IV, avait créé la Mutuelle Santé Famille Douala (Musaf) IVème, pour soutenir dans un élan de solidarité, les personnes aux bourses fragiles.
A la faveur de la journée des mères, la présidente de la Musaf a réuni plus de cent femmes –veuves- d’associations dans ses locaux à Bonabéri ce dimanche 31 mai 2020. Il était question de leur souhaiter une bonne fête. Pour joindre l’utile à l’agréable, Patricia Félicité Eboumbou Endene a mis l’emphase sur l’importance d’intégrer à la mutuelle question de prévoir les cas de maladie, et le devoir de respecter les mesures barrières prescrites par les autorités sanitaires dans la lutte contre le coronavirus.
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«Nous devons certes fêter la journée des mères, mais mobilisons-nous contre la pandémie. Le coronavirus ne passera pas par nous. Désinfectez vos maisons avec du javel ; lavez vos mains avec de l’eau et du savon, ou avec ce gel ; chaque fois que vous voulez sortir, mettez votre masque», a martelé Patience Félicité Eboumbou. Dans la même veine, le maire de la commune de Douala IV, Dr. Edouard Hervé Moby Mpah a ajouté : «La sénatrice a profité de la fête des mères pour vous faire un cadeau et vous sensibiliser dans la lutte contre le virus. Je suis déjà satisfait de ce que chacun ici porte un masque. Mais le tout n’est pas de porter son masque, il faut savoir bien le porter. Le masque couvre non seulement la bouche, mais les narines. Il n’est pas un porte menton. Nous devons redoubler de vigilance. Si les femmes sont impliquées dans la lutte, nous remporterons la bataille contre le virus.»
En sus du riz, des pâtes alimentaires, d‘une enveloppe symbolique…, la « marraîne des handicapées » a remis aux femmes, en majorité des handicapées, ont également reçu une solution hydro-alcoolique, du javel, des masques de protection lavables. «Depuis plus de dix ans que mon mari est mort, assassiné à Bakassi, je souffre tellement. Les enfants sont en débandade. Aujourd’hui Dieu m’a bénie. Que la sénatrice soit bénie. Je suis dans la joie», exulte Alice Ngoum.
Valgadine TONGA
