15 ans et déjà écrivain. Louis Walther Mouelle Kombi III était d’ailleurs présenté comme le plus jeune écrivain présent au Salon international du livre de Yaoundé, Silya. Fils du ministre Narcisse Mouelle Kombi, Louis Walther a déjà l’humilité des grands écrivains. Une qualité, doublée d’un style très élégant. Qui a subjugué bien du monde au Silya. Entre la dédicace de son premier recueil de poème Soliloques, les interviews, les échanges avec le public, le jeune Mouelle Kombi III a trouvé quelques minutes pour Lavoixdukoat.com. Celui qui a fait le déplacement de la France, où il réside, pour le Silya nous parle –quoique peu disert- de sa poésie.
D’où vous vient l’amour de l’écriture ?
L’amour de l’écriture me vient de mon père qui m’a toujours encouragé à beaucoup lire. Quand j’écris, c’est comme si je me vidais de tout ce que je n’ai pas pu dire.
Pourquoi avoir choisi la poésie au roman ?
J’ai choisi la poésie au roman car c’est pour moi un moyen d’exprimer tout ce que je pense avec précision et sans détour.
Quelle histoire entoure votre premier recueil de poème Soliloques publié aux éditions AfricAvenir?
Soliloques représente le regard que j’ai sur le monde. Comment me vient l’inspiration ? Pour l’écriture du recueil, je me tais et j’examine ce qui se passe autour de moi. J’ai écrit ce recueil de poèmes en deux mois. C’était l’année dernière, donc je l’ai écrit quand j’avais 14 ans. A la première lecture de mes manuscrits, mon père était très étonné, très impressionné. Il était surtout très fier. Il m’a également prodigué quelques conseils.
A travers le recueil Soliloques, le message que je cherche à faire passer est celui d’observer le monde autour de nous, de voir en silence car on en apprend beaucoup plus en observant qu’en agissant.
Selon vous, quels sont les traits de ressemblances, les différences stylistiques entre votre plume et celle de votre père ?
Lors de la lecture des poèmes de mon père j’ai pu constater que nous partageons le même amour des rimes. Mais lui il utilise les rimes pour décrire ses origines et moi pour décrire le monde.
Après ce premier recueil, quelle perspective pour l’avenir ?
Je suis élève en classe de Seconde, dans la filière Optique et Lunetterie. A part travailler dans le domaine de la médecine optique pour pouvoir soigner des maladies oculaires, j’aimerai que ma poésie touche le cœur d’un très grand nombre de personnes. C’est vrai que Soliloques est presque nouveau, mais il y’a beaucoup d’autres recueils déjà en cours d’impression.
Entretien avec Valgadine TONGA