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AccueilViolences basées sur le genre : l’autocritique des femmes

Violences basées sur le genre : l’autocritique des femmes

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A l’occasion de son Assemblée générale, la Grande rencontre d’échanges des femmes camerounaises et du monde, Grefc et Md, a  invité ses membres à la non violence à l’égard des femmes. C’était vendredi 7 décembre 2018 à Douala.

La semaine d’activisme des violences contre les femmes suscitent des rencontres à travers la communauté internationale. Tous les thèmes reviennent au goût du jour, notamment la violence physique, viol, harcèlement, avances sexuelle non désirées, abus sexuel sur enfant, trafic d’être humain, mutilation génitale féminine, mariage précoce. A la Grande rencontre d’échanges des femmes camerounaises et du monde, Grefc et Md, la question a été posée autrement. Réunie à Douala –vendredi 7 décembre- à la faveur de son Assemblée générale, cette organisation de femmes a déjoué les pronostics en s’attaquant aux femmes elles-mêmes.

«Je veux que nous nous attardions sur les violences faites aux femmes par les femmes», ponctue la présidente-fondatrice de la Grefc et Md, la Reine Clarisse Douala Bell du canton Bell. Et d’argumenter : «Nous les femmes manquons de solidarité. Arrêtons cette violence psychologique que nous nous faisons. Quand tu t’en prends à ta sœur, à ta collègue au nom d’une rivalité ou d’une jalousie, c’est de la violence. La violence c’est aussi notre mépris envers les femmes qui souffrent d’un handicap. Nous les stigmatisons.» Autre combat et pas des moindres, celui de «la promotion canapé. C’est une humiliation  grave pour la femme. Dénonçons toutes ces formes de violence faites aux femmesLire aussi :Entrepreneuriat : les femmes camerounaises s’arment pour la conférence de Lomé

A l’occasion de son Assemblée générale, la Grande rencontre d’échanges des femmes camerounaises et du monde, Grefc et Md, a  invité ses membres à la non violence à l’égard des femmes. C’était vendredi 7 décembre 2018 à Douala. Pour la Reine Clarisse Douala Bell du canton Bell,  «nous les femmes manquons de solidarité. Arrêtons cette violence psychologique que nous nous faisons. Quand tu t’en prends à ta sœur, à ta collègue au nom d’une rivalité ou d’une jalousie, c’est de la violence.

Coordinatrice de la Grefc Usa en Floride, Anne Dubois née Ebokolo est une Américaine d’origine camerounaise. A l’écouter, «la femme doit d’abord s’aimer elle-même avant d’aimer les autres, question de ne pas être un relaie de la violence aux autres sœurs. La charité commence par soi-même. Personnellement, je ne côtoie pas tellement les Camerounaises à cause de leur jalousie. Elles adviennent à tuer physiquement, spirituellement et moralement. Aimons-nous d’abord, ainsi nous partagerons cet amour.» Les femmes ont pris l’engagement de lutter contre les violences à l’égard de leurs sœurs. «C’est ensemble que nous sommes plus forts. Mettons-nous ensemble» dixit la Reine Clarisse Douala Bell.

Cette AG de fin d’année s’achève le 8 décembre. A l’ordre du jour notamment, le rendez-vous de la Grefc et Md à Lomé au Togo, en février 2019.

Valgadine TONGA

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