- Advertisement -spot_img
AccueilA La UneVernissage : Sumegne le maître se résume

Vernissage : Sumegne le maître se résume

- Advertisement -spot_img

En prélude à ses 50 ans de carrière, le sculpteur Joseph Francis Sumegne revient sur ses œuvres, à travers l’exposition Bestiaires et Compagnies.

Briquet d’allumettes, cauris, vis de pneus de véhicules, bouts de fer…que des matériaux hétéroclites mais dont l’assemblage donne le chef d’œuvre « La Médaille d’Honneur ». Ce masque signé Joseph Francis Sumegne fait partie des sculptures qui émerveillent les publics depuis ce vendredi 26 avril 2024. L’exposition Bestiaires et Compagnies de l’immense Sumegne fait des heureux.

Myra Makon, amatrice d’art trouve que « cette exposition est assez atypique. On connaît déjà l’artiste et on remarque ses empreintes. Quand on voit ses créations au fil du temps, c’est vrai qu’il y a des sculptures miniaturisées mais on observe une grande maturité. Il arrive à transmettre des émotions à travers des objets de récupération. C’est extraordinaire ». C’est exactement ça Joseph Francis Sumegne. La grandeur ou la miniature de ses œuvres, n’enlève rien à sa précision dans le travail.

Quand l’assemblage d’un morceau de tuyau d’arrosage, de fil de cuivre, des bijoux… vous arrache le sourire à travers l’œuvre « Je ne pleure plus depuis longtemps », on trouve cela fou, tout simplement.

En prélude à ses 50 ans de carrière, le sculpteur Joseph Francis Sumegne revient sur ses œuvres, à travers l’exposition Bestiaires et Compagnies.
Exposition Bestiaires et Compagnies, de Joseph Francis Sumegne.

C’est le troisième vernissage de l’artiste à Douala. Tout a commencé à Doual’Art. Une volonté pour l’ l’Institut français, d’honorer l’artiste. Cette exposition met en lumière 17 sculptures de Sumegne. Le Maître embarque les esprits dans les profondeurs de son passé, quand il s’inspirait à la fois des contes et légendes de la chefferie Bamendjou où il est originaire. Ces travaux sont aussi un pont entre l’ancestralité et la modernité, et toujours avec un esprit d’enfant qui l’amène dans des univers incroyables.

Lire aussi :Arts visuels : Koko Komegne donne corps au Masque à masque 

Ce vernissage permet aussi à l’artiste de se révéler : «  Je suis vivant. Je suis là. Ceux qui disaient que je suis mort, je suis là. C’est parce qu’on ne me cherche pas. Je remercie Didier Schaub et la Princesse Maryline Douala Bell, parce que ce sont eux qui ont fait de moi tout ce que vous voyez aujourd’hui. Ce sont eux qui m’ont donné la visibilité. Ils sont venus vers moi, m’ont sorti de mon trou pour me proposer le projet de la Nouvelle Liberté qui a finalement vu le jour le 26 juillet 1996, et qui fait l’identité de Douala. Je remercie l’Institut français pour ce projet. Après tout ceci, je vais disparaitre à nouveau. Ne me cherchez pas après. Je vis dans l’ombre », a rigolé l’artiste. L’exposition court jusqu’au 18 mai 2024.

Valgadine TONGA

- Advertisement -spot_img
- Advertisement -spot_img
Restez Connectés
16,985FansJ'aime
2,458SuiveursSuivre
61,453AbonnésS'abonner
Coup De Cœur
- Advertisement -spot_img

LAISSEZ UNE REPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Articles Similaires
- Advertisement -spot_img