L’exécutif de l’assemblée traditionnelle du peuple Sawa regrette l’indolence des enfants du terroir, à apporter leurs contributions.

6milliards cent trois millions quatre cent quatre vingt sept mille. Voilà le montant voté pour la construction du siège du Ngondo, à la place de la Bessékè à Douala. Un site attribué par le l’Etat du Cameroun aux autorités traditionnelles du peuple Sawa réunies autour du Ngondo. Le montant peine à être mobilisé. Une bonne partie est pourtant prise en charge par la Communauté urbaine de Douala, Cud, a-t-on appris à l’assemblée générale du Ngondo, le dimanche 28 octobre 2018 à la Salle des fêtes d’Akwa à Douala. La Cud s’est engagée à payer 75% de la somme attendue, soit 4milliards cinq cent soixante sept millions six cent quinze mille six cent treize (4.567.615.613) Fcfa. Le Ngondo devrait donc apporter les 25% restants, soit 1milliard cinq cent vingt cinq millions huit cent soixante onze mille huit cent soixante (1.525.871.871) Fcfa. Juste 1million a été cotisé jusqu’ici.
Président en exercice du Ngondo, Sa Majesté Madiba Songuè a invité les uns et les autres à plus d’entrain pour la mobilisation de ladite somme. En attendant, le Ngondo 2018 se déroulera une fois de plus au Parc des Princes. L’assemblée générale de dimanche a surtout été l’occasion de la validation du budget du Ngondo 2017. Sur 180millions six cent quarante trois mille sept cent quatre vingt six (180.643.786) Fcfa, 149 millions sept cent quatre vingt deux mille cinq cent quatre vingt dix (149.782.590) Fcfa ont été dépensés. Le solde est de 30millions huit cent cinquante six mille cent quatre vingt cinq (30.856.185) Fcfa.
Secrétaire général du Ngondo, Pamphile Yobe a retracé les grandes activités ayant marqué l’exercice 2017. La principale aura été le passage de témoin de Sa Majesté Mbodi Epee Gaston du canton Bassa à Sa Majesté Madiba Songuè du canton Bakoko. Pendant sa mandature, le sénateur Madiba Songuè projette de pousser les jeunes à s’intéresser d’avantage au Ngondo. «Le Ngondo ne travaille pas uniquement pour le peuple Sawa. C’est la raison pour laquelle on doit, plus que par le passé s’intéresser aux problèmes qui nous concernent tous, notamment la protection de l’environnement, les questions du veuvage et de la dot», souligne le président en exercice du Ngondo.
Valgadine TONGA