Lamine Diarra a revisité avec maestria, la pièce théâtrale de Dieudonné Niangouna. C’était ce samedi 18 février à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala.
Le silence ce 18 février dans le public de l’IFC antenne de Douala est captivant et inquisiteur. Jusqu’où va-t-il nous mener ? Lui qui non seulement tient l’auditoire par le regard, mais aussi par le phrasé et le texte. Lamine Diarra, «l’effaceur des regards», s’interroge : «Qui crée les choses ? Et les noms des choses ? Qui sacré ? Je suis cet enfant qui se mire dans les flaques d’eau.»
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Avec aisance et fluidité, la diatribe coule comme de l’eau de roche. Tous les sujets y passent : l’art engagé dans une société répulsive à la vérité, l’immigration clandestine, le racisme, la prison, la nationalité, coopération… Des dénonciations qui suscitent en soi colère, peine, rire, tristesse.
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La Patience de l’Araignée est une pièce théâtrale qui met en scène la vie de Moussa. Un personnage et un citoyen du monde devenu «satiriquement amer», devant les injustices qui s’amoncellent sous ses yeux.
Lamine Diarra avec sa Cie la Voie du Caméléon, a offert une mise en scène et une interprétation originale de cette pièce dans laquelle Dieudonné Niangouna présente l’existence Moussa, cet «oublié qui se désigne… Celui qui caille au dehors comme une planète déshabillée».
Valgadine TONGA
