Dans son rapport de développement durable 2023, la Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) réaffirme son engagement envers une empreinte responsable mettant en lumière des initiatives concrètes en faveur des employés et des communautés riveraines.
Sur les terres généreuses de la côte camerounaise, la Socapalm écrit depuis quelques années une autre page de son histoire. Celle d’une entreprise qui, au-delà de l’huile de palme, cultive l’humain. Une entreprise qui plante des racines solides dans le terreau du progrès social. En effet, dans son rapport de développement durable 2023, la Société Camerounaise de Palmeraies réaffirme avec clarté son engagement envers une “Empreinte Responsable”. Un engagement qui ne se résume pas à des slogans, mais se lit dans la brique des maisons rénovées, le tracé des routes restaurées, et le sourire retrouvé des travailleurs.
Depuis 2015, la société a lancé un vaste programme de réhabilitation des logements ouvriers. À Mbambou, Kienké et sur l’ensemble de ses plantations, les baraquements précaires d’hier s’effacent au profit de logements modernes, conçus pour durer, pensés pour accueillir la vie dans sa plénitude. Chaque habitation, de type 3×6, s’étend sur 18 mètres sur 13, divisée en deux façades identiques, avec deux chambres, un séjour, une cuisine et une salle d’eau. De véritables cocons familiaux, insérés dans des hameaux harmonieux, bordés d’allées et de places collectives, où la communauté se retrouve et respire. « Je n’ai plus honte d’inviter un parent chez moi. Ma maison respire, mes enfants jouent en sécurité », souffle un ouvrier du village 2 de Mbambou, le regard chargé de fierté. Une émotion simple, mais profonde, qui résume mieux que mille discours l’impact de ces réalisations.
Plusieurs villages ont déjà été transformés, d’autres sont en chantier. Tous financés sur fonds propres de l’entreprise. Une manière pour la direction générale d’affirmer, avec constance, que le bien-être du personnel est une priorité stratégique autant qu’un impératif éthique.
L’avenir sur les fondations du présent
En 2023, elle a acquis 167 353 tonnes de régimes de palme auprès des planteurs villageois, injectant ainsi près de 17 milliards FCFA (16 989 517 000 FCFA) dans le tissu économique local. Dans la foulée, près de 400 riverains ont eu accès gratuitement à des soins médicaux, pendant que les enfants du voisinage sont accueillis dans des écoles gratuites construites par l’entreprise. Routes, marchés, puits, lignes électriques : les infrastructures prennent forme, les villages se relient, les horizons s’ouvrent.
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Et dans le même souffle, le dialogue reste permanent. 181 réunions bipartites ont réuni les 48 communautés riveraines, et 4 réunions tripartites ont intégré les autorités administratives dans un processus de gouvernance participative. L’écoute devient méthode, et le consensus, une culture.
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En interne, le vent du changement continue de souffler. Deux augmentations salariales ont précédé, en 2023, la signature d’un accord d’entreprise révisé avec les syndicats. Primes revalorisées, meilleures prises en charge médicales, heures supplémentaires clarifiées : chaque ligne du texte témoigne d’une volonté de construire un dialogue social apaisé et fécond. « Ce que nous construisons, ce n’est pas seulement du bâti. C’est un climat. Un état d’esprit. Un pacte de confiance », confie un cadre de la plantation de Kienké. Démontrant par ces actions concrètes, son affirmation constante et son attachement profond au bien-être de ses employés. Pourtant, là où d’autres hésitent encore, la Socapalm avance, à pas mesurés mais sûrs. Elle ne prétend pas tout réparer, ni tout réinventer. Mais elle choisit de faire, d’investir, d’écouter. Et cela, souvent, suffit à faire la différence. Car entre les chiffres et les chantiers, ce sont des vies qui s’améliorent. Et des lendemains qui s’écrivent avec plus d’espoir. Entièrement financées sur budget propre, ces réalisations témoignent de la satisfaction de la Direction générale, convaincue que le confort et l’épanouissement du personnel sont les véritables moteurs d’une performance durable.
Cheikh Malcolm RADYKHAL EPANDA
