Moins présentes lors des précédentes éditions, elles seront plus nombreuses au cours de la troisième édition de ce rendez-vous de l‘art contemporain au Cameroun, qui se tient du 20 au 29 octobre 2022.
Cette 3ème édition du Festiv’art déroulera le tapis rouge à la gente féminine. «C’est une édition qui va mettre la femme en avant. La femme, c’est la matrix du monde. On ne peut pas organiser un travail de création sans mettre ces personnes qui sont la mère de l’humanité» a confié Landry Mbassi, commissaire du festival, jeudi 13 octobre 2022 à Douala, lors de la traditionnelle conférence de lancement du festival. Moins présentes lors des précédentes éditions, les amazones de l’art vont prendre leur revanche au cours de cette édition.
La légion féminine, composée de huit artistes sur les 16 qui prendront part à cette édition, sera conduite par la photographe congolaise Gosette Lubondo. La lauréate du prix Ruinart 2021, invitée d’honneur de cette édition, exposera sa collection de photos faites à la Maison Ruinart. «Cette année, nous avons la chance d’avoir les œuvres de Gosette Lubondo, qui a gagné le prix Ruinart 2021 et qui a fait une série de onze clichés à la maison Ruinart. Elle reprend à travers ses œuvres, les gestes qui rentrent dans l’élaboration d’un champagne, des vignes… Ça va être passionnant et très intéressant pour la maison Ruinart de présenter ces œuvres cette année au Cameroun», se réjouit Pascal Eyssette, market manager Afrique centrale de Moët Hennessy.
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Contrairement aux éditions précédentes, le coup d’envoi sera donné le 20 octobre 2022 à l’espace Wemah à Bonédalè. Le maître des lieux, Joël Mpah Dooh promet une cérémonie hors du commun. «Ce ne sera pas une exposition classique. Nous voulons décloisonner en l’ouvrant à d’autres formes d’expressions. On va beaucoup utiliser la lumière. Il y aura des performances et un défilé de tous les artistes qui prendront part au festival. Ce sera une belle ambiance qu’on va essayer de créer ce soir. Ce sera vraiment un moment artistique, un moment de création plutôt qu’un événement où il y aura des tableaux accrochés », promet-il.
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Cette édition se tiendra sous le thème «Beyond Bounderies », « décloisonner l’art». L’idée est d’aller de plus en plus vers des pratiques et des esthétiques qui remettent en question l‘art classique. Le public aura l’occasion d’admirer le travail des artistes comme Arnold Fokam, Jean Michel Dissakè Dissakè, Alioum Moussa qui reviennent pour la deuxième fois. Ils ont été rejoints par d’autres grands noms de l’art au Cameroun comme Joël Mpah Dooh, Alain Ngann, Chantal Eddie, Julie Corelle Foyang et bien d’autres.
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L’objectif de ce festival «est de faire la promotion de l’art contemporain camerounais et africain. L’autre objectif est de faire associer Ruinart à l’art contemporain, mais on fait cela dans tous les pays du monde où Ruinart est présent. On accompagne les vernissages à travers le monde. Ici, on a pris l’initiative pour la troisième année d’essayer de faire un peu de bruit autour des artistes en devenir ou déjà établis et essayer d’attirer du monde vers les galeries», justifie Pascal Eyssette.
Blanchard BIHEL
