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Robert Ndoumbe Moukoko : « La réussite est ma seule option quand je m’engage dans un projet »

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Promoteur de DFM, la toute première radio économique émettant au Cameroun, Robert Ndoumbe Moukoko présente cette radio thématique installée en plein cœur du quartier Bali à Douala.

Quelle est l’histoire de DFM ?

DFM, c’est un rebranding que nous avons fait. Du nom de base de la radio qui est une chaine existant depuis  2023 et a pendant tout ce temps été présentée comme Dynamique Fm. Vue que nous avons décidé de faire une réorientation éditoriale et stratégique du média, nous avons donc fait le choix de procéder à un rebranding pour que les auditeurs dorénavant doivent attendre garder prononcer D-fm. Ce n’est que le diminutif de Dynamique Fm. C’est une reprise qui a donné lieu à une restructuration ou réorganisation. L’idée est simplement partie du fait que les entreprises de presse pullulent de plus en plus dans la capitale économique. Au risque de me tromper, je pense que nous sommes à pratiquement une cinquantaine de médias qui exercent dans la ville. D’autres se créent tous les jours. Elles ont des fortunes diverses. Il y en a prospèrent, d’autres  malheureusement au bout de quelques années, s’arrêtent.

Dynamique Fm a vécu pendant 20 ans. Depuis 2003, elle était l’une des premières radios privées exerçant dans la ville de Douala. Je me suis intéressé à ce projet pour la simple et unique raison qu’il y a d’autres entreprises qui marchent bien. Pourquoi est-ce que Dynamique ne marchent pas. Ça part aussi de mon parcours professionnel. L’une de mes derniers diplomations m’a permis d’obtenir un master 2 en management et restructuration des entreprises pour l’amélioration de leurs performances. Je me suis donc dit que c’est un défi qui doit être relevé. Si ailleurs ça marche, Dynamique pourrait aussi réussir. Les travaux que nous avons menés nous ont amené à identifier des manquements que nous sommes en train de corriger progressivement. Nous avons également fait des choix qui consistent à réorienter la ligne éditoriale pour sortir du schéma généraliste et se porter exclusivement sur la thématique économique.

Pourquoi avoir choisi cette thématique ?

Nous avons choisi cette thématique parce qu’il y a eu un gros vide en la matière. Tout à l’heure j’énonçais la cinquantaine de radios qui existent dans la région du Littoral, aucune ne parle de l’économie. Je parle également de cette thématique parce que je suis consultant, je dirige un cabinet conseil stratégie et marketing et mon activité au quotidien, c’est d’accompagner des entreprises dans la recherche des informations et des mécanismes pour qu’elles soient compétitives. C’est l’économie qui est la base de la compétitivité. Il était important de disposer d’un média qui vienne abreuver l’environnement des  entreprises, des décideurs de l’information dont ils ont besoin pour décider efficacement.

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Nous sommes un média thématique. Nous œuvrons pour avoir une grille des programmes intéressante pour les annonceurs et pour nos auditeurs. Nous travaillons à produire des éléments qui sont utiles et qui apportent quelque chose de plus dans le quotidien de nos auditeurs. C’est le premier élément que nous voulons mettre en avant. L’autre élément sur lequel nous voulons mettre un accent, est la mobilisation d’une équipe dynamique et jeune, fortement enthousiaste que nous avons intéressée au projet. Un projet qui est certes un véritable challenge, parce qu’il y a pas beaucoup de journalistes qui se frottent aux questions économiques pour en faire  leur quotidien. Nous allons réussir à les intéresser et mettre en place des mécanismes de développement qui leur permettent de renforcer leur portefeuille de compétence pour être de plus en plus pertinent dans la livraison des informations auprès des auditeurs.

A vous écoutez, votre cible ne sera pas le Camerounais lambda?

Bien sûr que si. Notre cible sera le Camerounais lambda. Il faut d’emblée le dire. Parce que c’est lui qui, au quotidien est confronté aux préoccupations économiques. Tout récemment, on parlait de l’augmentation du prix du carburant qui a répercussion systématique sur le prix du transport. Il se suppute également qu’il va y avoir une augmentation du prix de la bière. C’est encore le Camerounais lambda qui va payer le prix. Il faudrait un média qui va l’aider les mécanismes qui ont guidé à cette décision. Globalement, nous nous adressons à tout le monde. Notre effet, l’un des slogans que nous diffusons est « l’économie et la finance facile à comprendre ».  L’idée est d’éduquer, afin que nos auditeurs comprennent et puissent également décider par eux-mêmes des voies qu’ils vont suivre pour étayer leurs choix de vie au quotidien. Les chefs d’entreprises, les dirigeants sont  également notre cible parce que nous traitons de tous les sujets économiques. Nous traitons d’ailleurs tous les sujets mais sous le prisme économique. Parce que ce sont des décisions que les décideurs doivent prendre au quotidien sur le plan social, de la santé, démographique, environnemental. Sur tous ces plans nous regardons quel est l’impact économique ces variables ont sur le fonctionnement des entreprises, que ce soit une grande entreprise, une Pme ou un entrepreneur. Nous avons mis en place une grille de programme qui doit pouvoir intéresser ces différentes catégories de la population.

 

Ça a dû être un gros investissement de loger la radio en plein cœur de Bali ?

J’expliquais à la base que je dirige un cabinet de conseil en marketing et stratégie qui a un local. Au lieu de commencer à chercher un local ailleurs pour installer la radio, nous avons consentis à y installer la radio. La radio a été déplacée trois par le passé. La dernière localisation de la radio en date était à l’Ecole publique de Déido. Une fois que nous avons repris la direction de la radio, nous avons fait le choix de loger la radio dans les bâtiments du conseil et stratégie et marketing qui porte en fait le projet de la radio. Le choix de la réorientation aussi bien stratégique, structurelle a été suggéré par les travaux que le cabinet conseil a menés. Nous avions déjà un local qui nous a accordait de l’espace pour loger une entité supplémentaire. On a consentis à faire un investissement pour que la radio et nous travaillions au quotidien pour que la cohabitation soit toujours des plus productives.

Le langage économique n’est pas des plus accessibles pour le public. Comment comptez-vous intéresser les cibles ?

L’une des préoccupations que nous avons, si on souhaite que les gens soient intéressés, c’est  d’avoir un langage qu’ils comprennent. C’est de démystifier les choses qui ne leur sont d’emblée pas accessibles.  C’est de rendre l’économie à la portée de tout le monde. Qu’on comprenne ce qu’est le budget, qu’est-ce que l’inflation et quelle est l’impact de l’inflation dans la vie au quotidien, les ménagères se plaignent de l’augmentation des prix de denrées alimentaires dans le marché. C’est de l’inflation. Lorsque les prix augmentent au marché, le pouvoir d’achat n’a pas augmenté particulièrement. On n’a pas la capacité d’avoir plus de denrées avec le même budget, pour la simple raison que les prix ont augmenté au marché. C’est de cela qu’il est question lorsqu’on parle d’inflation.  Il sera ainsi question d’amener des notions savantes à la portée de tous, à travers des explications basiques afin les populations comprennent. Ainsi nous seront dans une démarche pédagogique pour faciliter la compréhension, une démarche analytique pour aider les gens à percevoir les mécanismes qui structurent les décisions et les choix qui sont faits. Nous voulons être surs que nous apportons une plus-value  aux auditeurs qui écoutent D.F.M et qui réussissent à tomber sur un programme et les concepts qui vont l’aider au quotidien.

Il est trivialement dit que la presse ne nourrit pas son homme au Cameroun. Comment comptez-vous tirer votre épingle du jeu ?

Promoteur de DFM, la toute première radio économique émettant au Cameroun, Robert Ndoumbe Moukoko présente cette radio thématique installée en plein cœur du quartier Bali à Douala.

Mon secret c’est la passion. Je fais les choses par passion, abnégation. La réussite est ma seule option chaque fois que je m’engage dans un projet. Hegel disait à l’époque que « rien de grand ne se fait sans passion». Il faut mettre de la passion, de la détermination, de l’abnégation et œuvrer à chaque fois à apporter des éléments de réponses aux préoccupations qui émergent au quotidien. C’est ça un projet. On est toujours soumis à des aléas. Et au lieu de pleurnicher sur la situation qui se présente, il faut travailler à l’effet des solutions pour sortir de la situation. Il faut aussi comprendre l’univers de ce métier, les éléments qui le structurent et trouver à partir de là des mécanismes d’adaptation qui permettent de garantir la survie du projet et de l’entreprise. La troisième variable qui constitue pour nous un élément important, sera de traiter ces journalistes avec respect. Ceci suppose prendre des engagements d’accord-partie qu’on est capable de tenir et d’œuvrer pour que ceux-ci soient respectés. Voilà globalement les éléments qu’on a mis en place pour permettre à chaque acteur qui s’est intéressé à ce projet de tirer son épingle du jeu.

Je profite donc de votre tribune pour rappeler que le tag line de la radio c’est, s’informer, comprendre et décider. Nous les invitons seulement à se connecter à la 103.9, la toute première radio de l’information économique au Cameroun, et de s’abreuver au quotidien des éléments d’apprentissage qui les aident à forger leurs décisions. La radio, c’est pour faciliter la compréhension des concepts et des notions qui engagent nos nations au quotidien, les entreprises, les familles, les ménages. Par nos programmes, nous voulons pouvoir les aider à s’intéresser davantage à l’économie et à y accorder du soin, parce que c’est leur vie au quotidien qui est impactée par les décisions qui sont prises sur le plan économique. Nous parlons des impôts, de la santé, de l’augmentation du prix du carburant, des denrées alimentaires, de l’environnement, de l’agriculture. Tous ces sujets qui intéressent au quotidien les populations sont débattus, analysés, décryptés sur les ondes de la D-Fm, avec pour but d’éduquer et sensibiliser la population en générale. Nous les invitons massivement à se connecter sur notre fréquence 103.9 et à partager avec nous leurs ressentis, leurs préoccupations, leurs connaissances également parce que la radio se veut être un outil de contact et de communication à double sens. Nous émettons un ensemble d’éléments d’informations et on attend de recevoir de nos auditeurs un retour sur leur expérience, leur compréhension des sujets qu’on a développés pour permettre à tout le monde de s’édifier.

Entretien avec Valgadine TONGA

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