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Présidentielle 2018: sur les traces des leaders politiques ayant déposé les dossiers de candidature

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Paul Biya et Maurice Kamto sont les deux candidats à  l’échéance électorale du 7 octobre 2018 dont les dossiers ont été déposés le 13 juillet 2018 au siège d’Elecam sis au quartier  Bastos à Yaoundé.

Le secrétaire général du comité central du Rdpc (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) et le directeur de campagne de Paul Biya sont deux cadres du parti au pouvoir qui ont investi le siège du conseil électoral d’Elections Cameroon vers 16h15mn, 6heures après l’annonce de la candidature de Paul Biya par lui-même sur son compte Twitter. Le pas alerte, le regard vif, Jean Nkuete et Samuel Mvondo Ayolo ont momentanément échangé avec le vigile à l’entrée qui leur a permis de garer leur véhicule dans l’enceinte du siège d’Elecam. 2 minutes après, ces deux figures du parti du flambeau ardent accompagnées des Hommes de médias ont gravi les marches conduisant au 2ème étage, où se trouve le bureau du président de la commission de réception des dossiers de candidatures. Journalistes de tous bords accèdent audit bureau et prennent des images des cadres de l’organe en charge de la gestion du processus électoral et des deux émissaires du Rdpc. A 16h25mn, des chasseurs d’images ressortent et vont camper à l’entrée. Question d’attendre impatiemment la sortie de Nkuete et de Mvondo Ayolo. L’objet consiste, dans la même veine, à permettre aux membres de la commission d’accomplir leur labeur.

Paul Biya et Maurice Kamto sont les deux candidats à  l'échéance électorale du 7 octobre 2018 dont les dossiers ont été déposés le 13 juillet 2018 au siège d’Elecam
Jean Nkuete (à droite), Samuel Mvondo (à gauche).

La restauration de la paix

Après avoir, durant une vingtaine de minutes, accompli cette tâche, le secrétaire général du comité central du Rdpc s’est prêté au jeu de questions-réponses des journalistes. «Les grandes réalisations sont passées. Sous quel signe placez-vous l’annonce de la candidature de Paul Biya?», question posée par un confrère d’une chaîne de télévision privée locale. A cette question, J. Nkuete répond: «Nous plaçons la candidature de Paul Biya sous le signe de la consolidation de l’expansion du développement accéléré et de la restauration de la paix. Vous voyez que le Cameroun est en chantier. Il est donc question d’engager les nouveaux travaux pour renforcer ce développement». A la question de savoir pourquoi le candidat du parti au pouvoir a choisi l’approche du twitt pour annoncer sa candidature à la présidentielle du 7 octobre prochain, le Sg du comité central du Rdpc réagit : «Comme le Rdpc est lui- même social, il est dans le peuple, Paul Biya a cru devoir choisir la voie qui s’adresse directement au peuple avant que les autres formules n’interviennent. Donc, ça a été fait exprès pour que  le monde entier et les populations locales comprennent cela et évitent les commentaires  qui n’ont rien à voir avec la réalité du pays qui se résume à la stabilisation du Cameroun et à la promotion de son développement». En off, S. Mvondo Ayolo, le directeur de campagne de Paul Biya lance: «Paul Biya est le candidat androïde».

 S’agissant de la préoccupation liée à la crise sociopolitique contemporaine qui ébranle les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’ancien membre du gouvernement relève que la situation des zones anglophones est inquiétante, mais l’État travaille à lutter contre les pratiques  sécessionnistes. Nkuete en veut pour preuve qu’il est allé, himself sur le terrain, discuter avec des leaders traditionnels, religieux et politiques des régions anglophones ces derniers mois.

L’arrivée de la délégation du Mrc

Paul Biya et Maurice Kamto sont les deux candidats à  l'échéance électorale du 7 octobre 2018 dont les dossiers ont été déposés le 13 juillet 2018 au siège d’Elecam
Alain Fogue.

Quelques instants après le dépôt du dossier de candidature de Paul Biya,  la délégation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), sous la houlette d’Alain Fogue, fait son entrée. Sourire en coin, le secrétaire national aux affaires financières accompagné d’Okala Ebode, secrétaire national à l’éducation et à la formation du Mrc, salue les journalistes massés au hall d’Elecam et se dirige vers le 2ème étage au siège de la commission de réception des dossiers de candidatures. Quelques images sont prises, au préalable, dans la salle d’attente par des journalistes. Près d’une heure après, Précisément  vers 18h et 10mn, A. Fogue descend au bas de la passerelle et se positionne devant une douzaine d’Hommes de médias. Sans attendre que la première question lui soit posée, celui qui fait office de trésorier du parti de Maurice Kamto livre sa réaction: «Le tireur de pénalty (référence faite au président national du Mrc) a obtenu sa licence pour prendre part à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 et pour exécuter le pénalty que le peuple camerounais attend depuis 36 ans dans un match éreintant qui l’oppose au président national du Rdpc». Rendez-vous pris! Au moment où le cadre du Mrc se pointe à Elecam, il a trouvé le goal keeper du Rdpc déjà juché sur les buts. A cette métaphore lancée par un confrère d’une chaîne de télévision privée locale, A. Fogue réagit illico presto : «Le gardien peut vouloir arrêter le pénalty, mais il ne peut pas. Lors des échauffements, vous verrez que les jambes du gardien n’ont plus la texture nécessaire pour faire le plongeon qu’il faut et pour arrêter ce pénalty. La situation sociale, économique, politique et sécuritaire actuelle apporte  les preuves tangibles que le gardien de buts n’a plus ses jambes de 20ans, et donc il peut vouloir arrêter ce pénalty, mais il ne pourra pas tellement ce sera fait avec maestria».

Fogue ajoute qu’il a, dans la même veine, attiré l’attention des responsables du conseil électoral d’Elections Cameroon sur sa responsabilité dans l’organisation de la prochaine présidentielle. L’organe est souvent accusé d’adopter la posture de partisan au détriment de celle d’arbitre. Le cadre du Mrc en veut pour preuve l’affiliation des membres de Elecam au Rdpc. «En conséquence, conclut Fogue, Elecam doit tout faire pour éviter ce handicap lors de cette élection vu que certains bureaux de vote se trouvent souvent dans des casernes militaires et dans des domiciles privés détenus, par exemple, par des chefs traditionnels. L’expérience des élections antérieures a toujours montré le gap qui existe entre le nombre de suffrages du Rdpc et celui du Mrc. Ce gap est identifié dans les casernes militaires et dans ces domiciles privés».

Serge Aimé BIKOI

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