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Préservation des forêts du Bassin du Congo: la quête d’un meilleur financement au cœur des échanges à Yaoundé

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Depuis plusieurs années, les discussions et négociations autour de la mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) se concentrent sur le financement des actions d’adaptation et d’atténuation du changement climatique. C’est dans cette logique que s’est tenu ce 12 septembre 2024, un atelier national de socialisation et d’appropriation de l’Initiative COMIFAC-WWF pour l’augmentation des flux internationaux de financements climatiques et de la biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo.

Le Ministre Camerounais des Forêts et de la Faune  (Minfof) Jules Doret Ndongo a pris part à l’atelier national de socialisation et d’appropriation de l’Initiative Comifac-WWF pour l’augmentation des flux internationaux de financements climatiques et de la biodiversité en faveur des forêts du Bassin du Congo.  C’était ce jeudi 12 septembre à Yaoundé. Le Minfof s’est satisfait de cette initiative qui vise à impulser une dynamique d’évolution. « Les forêts tropicales et en particulier celles du bassin du Congo, jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat mondial en tant que puits de carbone et habitat de la biodiversité. Cependant, le Bassin du Congo ne bénéficie que de 4% des financements prévus aux trois principaux bassins forestiers tropicaux (Amazonie, Mékong-Bornéo et Congo), constitués principalement d’aides publiques au développement (68%) et de prêts (24%) », regrette Jules Doret Ndongo.

Lire aussi :Changements climatiques : les pays du Bassin du Congo toujours sous financés  

Au-delà de ce constat, il existe une multitude de mécanismes de financement aux procédures complexes, comme le souligne Jonas Kemajou, Expert en Finance Climatique : « Bien que le marché du carbone puisse être pertinent pour les forêts dégradées et les processus de restauration, il s’avère inadapté pour les forêts du Bassin du Congo, dont le taux de dégradation est inférieur à 2% ».

Lire aussi :Secteur forestier au Cameroun : le Centre de promotion du bois en pleine restructuration  

Malgré ces défis, les pays du bassin du Congo ont consenti à d’importants efforts en termes de politiques, de législation et d’actions, permettant de limiter le taux de déforestation entre 0,01 et 0,33%. « Cependant, les revenus générés par les initiatives de marché du carbone ne suffisent pas à couvrir les coûts d’investissement, encore moins à contribuer au développement économique de ces pays », déclare l’expert, il faut donc inverser la tendance.

Selon le Directeur Cameroun de WWF, Alain Bernard Ononino, l’institution qu’il dirige ne ménagera aucun effort pour la gestion durable des forêts. « Je voudrais renouveler ici l’engagement du WWF à poursuivre sans relâche ses actions d’appui et d’accompagnement du gouvernement en faveur de la gestion durable des forêts, la conservation de la biodiversité, l’atténuation et l’adaptation du Cameroun aux effets des changements climatiques qui nécessitent non seulement des actions convergentes , mais aussi et surtout la conjugaison des efforts pour accroître les flux internationaux de financement pour les forêts du bassin du Congo». Même son de cloche chez Georges Mouncharou de la Comifac, qui déclare que cette initiative est salutaire pour la préservation de la vie sur terre.

Yahaya IDRISSOU

 

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