Le projet «Jump Mind-page après p’âge» qui associe sport et écriture a été présenté samedi, 28 août 2021 à Douala.
Comme les artistes du monde, Agathe Djokam Tamo, n’a pas été épargnée par la pandémie de la covid-19 qui a substantiellement paralysé l’industrie du spectacle, (musique, danse, théâtre etc) et de l’évènementiel. Depuis deux ans, les artistes ont été interdits de spectacles au Cameroun. Privant ainsi ces derniers de leur passion et de leur gagne-pain. Loin de se laisser abattre par cette situation, Agathe Djokam a plutôt retourné cette situation désespérante à son compte et mis à profit cette trêve forcée pour penser et murir d’autres projets. Notamment le projet «Jump Mind-page après p’âge». Il a été présenté samedi, 28 août 2021 à Douala au cours d’une rencontre d’échanges avec la presse.
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«Jump Mind-page après p’âge est un projet qui concilie deux univers. L’univers Jump Mind est porté sur un accessoire de sport que tout le monde connait qui est la corde à sauter, et l’univers page après p’âge qui est un recueil des mots pour transposer des maux de la société. La particularité de ce projet est qu’il se sert des éléments connus de tous, notamment la corde à sauter et des mots que nous utilisons tous au quotidien, pour pouvoir toucher, sensibiliser, éduquer la population à l’art», justifie l’artiste chorégraphe. L’on retrouve dans ce projet, le sport, la danse, la musique et l’écriture. Ainsi, à travers ce recueil, Agathe Djokam, accroche une nouvelle corde à son arc. Pour cette performeuse hors pair, l’on peut se servir du corps et de l’écriture pour défendre des causes nobles. L’art étant un véritable médicament et une vertu qui sert à soigner, transcender et se réconcilier avec soi-même, martèle l’artiste.
Après cette présentation, la prochaine étape prévoit une large diffusion du projet. En mettant un point d’honneur sur le plan local. «Je souhaite partager ce projet avec les populations locales. Nous ne nous limiterons pas seulement à Douala et Yaoundé, nous souhaitons faire le tour du Cameroun, avant de songer à l’extérieur», annonce Agathe.
Blanchard BIHEL
