Dans le cadre d’un séminaire de deux jours, tenu à l’hôtel La Falaise de Bonanjo à Douala, l’organisation a entretenu les hommes des médias et blogueurs, sur l’importance de communiquer sur les activités de terrain de l’Onu.
Comment communiquer la bonne information à la population à travers les médias ? Comment rendre visible les actions des Nations Unis au travers des médias ? Comment toucher les couches sociales pauvres ? C’est au tour de ces problématiques que se sont basés les différents échanges entre les agents de l’Onu et les hommes de médias. Partant de la thématique sur la mise en place d’un plan stratégique de travail avec les médias, le séminaire de deux jours (les 19 et 20 décembre 2022) avait pour objectif, le renouvellement du partenariat des missions de l’Onu avec les médias, «car les médias sont nos partenaires stratégiques pour une bonne visibilité de nos activités sur le terrain. Nous avons donc besoin d’eux pour communiquer sur nos résultats, mais aussi pour le résultat de notre travail au Cameroun», affirme le conférencier Jean Njita. Et d’ajouter : «Les médias sont donc un partenaire capable de nous accompagner et nous donner cette visibilité vers tous nos différents partenaires au Cameroun».
Actions de plaidoyer
Si l’Onu est consciente du manque de visibilité de leurs actions, ils reconnaissent en même temps l’importance des médias. «Comme vous le savez, les Nations unis font énormément de choses dans l’accompagnement du gouvernement dans ses priorités de développement. Mais nous nous sommes rendu compte qu’il y avait très peu de visibilité de ces activités dans les médias. Les médias ne s’intéressent pas souvent des activités que nous menons. Il faut noter qu’il existe plus de 22 agences du système des Nations unis au Cameroun, mais malheureusement les gens ne sont pas informés de nos missions ainsi que de nos travaux réalisés sur le terrain à travers tout le territoire. Il y a donc le souci de rattraper le gap pour pouvoir informer la population sur ce qui se passe sur le plan du développement au Cameroun.» sollicite Jean Njita.
Le travail avec les blogueurs et journalistes a permis d’attirer l’attention de ces derniers sur leur rôle dans ce partenariat qui se veut une synergie. Au terme de chaque journée, il y a eu des séances de travail en atelier où les journalistes ont pu porter sur écrits, leur plan d’action ainsi que leurs recommandations pour un partenariat efficace. «Il faut noter qu’il existe plus de 22 agences du système des Nations unis au Cameroun, mais malheureusement les gens ne sont pas informés de nos missions ainsi que de nos travaux réalisés sur le terrain à travers tout le territoire», affirme Joseph Fadjon, chargé de communication au centre des Nations unis pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale.
Malcolm Radykhal EPANDA
